La crise financière puis économique qui s'est développée depuis l'été 2007 aux États-Unis est liée aux fluctuations des variables financières comme le volume d'émission des obligations et des actions, leurs cours en bourse, l'encours des crédits, les dépôts bancaires et le taux de change.
On est en effet passé d'un problème de marché (les subprimes) à une crise financière (le marché des refinancements à court terme) puis à une crise bancaire, laquelle a, à son tour, des répercussions macroéconomiques. Dès lors, on peut légitimement s'interroger sur les raisons pour lesquelles une crise sur un segment de marché spécifique (le secteur des prêts immobiliers à risque aux États-Unis) a suscité une contagion rapide à travers les pays industrialisés pour devenir finalement une crise mondiale.
Ainsi, comment cette crise a perturbé l'économie de l'Afrique ? Qu'en est-il pour l'économie marocaine ?
[...] Selon le secrétaire général de l'ONU, l'actuelle crise financière met en doute la réalisation des objectifs du millénaire. On le sait, la Déclaration du millénaire, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU en 2000, prévoit la réduction de moitié du nombre de personnes dont le revenu est inférieur à un dollar par jour sur la planète, la lutte contre le sida, de même que la diminution de la mortalité infantile d'ici 2015. C'est pourquoi, Ban Ki-moon a exhorté la Communauté internationale à redynamiser le partenariat mondial pour le développement. [...]
[...] Ainsi, comment cette crise a perturbé l'économie de l'Afrique ? Qu'en est-il pour l'économie marocaine ? Mon travail est organisé en deux grandes parties : L'origine et l'évolution de la crise II- Les répercussions de la crise sur l'économie Marocaine. Un bref aperçu de la situation : Après l'attentat du 11 septembre, et du fait des taux d'intérêt variables en baisse, commença une nouvelle montée dans la demande de bien immobilier. Ce qui engendra deux bulles financières : celle du marché immobilier et celle des investissement boursiers. [...]
[...] La crise aura alors des répercussions sur l'économie réelle des marocains. Ainsi, selon un économiste sud-africain Roelof Horne, si une récession survient sur les marchés développés notamment aux EtatsUnis, cela pourrait entraîner la baisse de la demande, donc de la production. Conséquence : les demandes en matières premières vont reculer L'Impact réel sur les Travailleurs des Pays touchés par la Crise. Selon les experts, l'impact de la crise financière sur les travailleurs est souvent rapide et direct. Dans les pays en crise, la réaction en chaîne des faits économiques a débuté comme toujours par une chute libre des marchés monétaires et des valeurs quand les investisseurs se sont enfuis. [...]
[...] Les principales vagues furent ressenties en Asie, au Canada et en Australie. La crise n'épargna pas non plus de nombreuses entreprises, sociétés de production, de marketing et même le high-tech. Comment sommes-nous arriver à là ? Les causes successives : L'avènement des "subprimes", la titrisation abusive, la méfiance des banques, l'asphyxie des banques par faute de liquidités et la panique généralisée des marchés financiers. L'avènement des "subprimes" La crise débute à l'été 2007 aux Etats-Unis à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. [...]
[...] Elles empruntent donc de l'argent à une autre banque pour pouvoir verser la "réserve obligatoire" à la BCE afin de pouvoir accorder le crédit au client. C'est une pratique courante : les banques se soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des milliards, c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très faible coût. [...]
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