Le capitalisme laisse aux acteurs de la vie économique la plus grande liberté. Cette liberté favorise la production et les échanges. Mais le capitalisme conduit fatalement à des crises économiques et sociales. Il engendre la pauvreté et l'injustice. Le capitalisme repose sur la libre entreprise. Cette libre entreprise a pour principe la concurrence. Là où il y a concurrence, il y a amélioration de la productivité, création de nouveaux marchés et accumulation de richesses.
[...] Pour préserver le capital, on licencie le personnel excédentaire. Réduit au chômage, son pouvoir d'achat diminue. Ce qui a pour conséquence immédiate de ralentir la croissance. Ce ralentissement peut être la cause d'une crise de surproduction. Puisque le capitalisme est incapable de s'autoréguler, il faut donc que les États, au moyen de lois, soumettent à l'intérêt collectif les volontés particulières. Notes et commentaires Crise de surproduction : Produire plus suppose consommer plus. Les besoins ne sont pas indéfiniment extensibles. Lorsqu'il y a plus de biens produits que de besoins à satisfaire, on parle de crise de surproduction, laquelle entraîne une chute des prix, donc des bénéfices, donc des salaires, donc du pouvoir d'achat. [...]
[...] Le capitalisme est-il le meilleur système économique ? Introduction Le capitalisme laisse aux acteurs de la vie économique la plus grande liberté. Cette liberté favorise la production et les échanges. Mais le capitalisme conduit fatalement à des crises économiques et sociales. Il engendre la pauvreté et l'injustice Le capitalisme est le meilleur système économique Le capitalisme repose sur la libre entreprise. Cette libre entreprise a pour principe la concurrence. Là où il y a concurrence, il y a amélioration de la productivité, création de nouveaux marchés et accumulation de richesses. [...]
[...] Le capitalisme réduit les risques de pénurie. Accumuler du capital, c'est se mettre à l'abri du besoin. Le capital permet d'investir dans des outils de production. Ces nouveaux outils permettent, quant à eux, d'améliorer le rendement et donc d'accumuler encore plus de capital. Un tel processus, qui est sans fin, est la meilleure arme contre la disette. La preuve en est que les pays capitalistes sont les plus riches du monde. Le capitalisme n'a plus à faire la preuve de son efficacité. [...]
[...] Le capitalisme engendre l'injustice. On ne peut pas à la fois vouloir accumuler du capital et répartir équitablement les richesses produites. Pourtant, ces richesses sont le fruit d'un effort commun. La réussite d'une entreprise dépend tout autant de celui qui la dirige que de ceux qui y travaillent. Or, le capitalisme ne reconnaît pas cette évidence. Les véritables producteurs de richesses (paysans, ouvriers, ingénieurs, etc.) sont bien moins riches que ceux qui se contentent de vivre en tirant profit du capital accumulé. [...]
[...] Le capitalisme est incapable de contrôler les mécanismes économiques qu'il met en branle. Les grands maux du capitalisme sont l'injustice, la surproduction et le chômage. Il est certes capable de créer des richesses. Mais leur production repose sur l'exploitation de l'homme par l'homme. Quant à leur répartition, elle est foncièrement inégale. Conclusion Marx lui-même reconnaît au capitalisme certaines vertus. On ne peut objectivement nier le fait que ce système économique est extrêmement efficace. Mais on ne peut nier non plus le fait que la production de richesses se paie très cher. [...]
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