De la Révolution industrielle à notre ère, deux modèles d'organisation économique et sociale prévalent : le capitalisme et le socialisme. S'agissant de ce dernier, depuis la Perestroïka et la chute du mur de Berlin, il est en perte de vitesse. Peu de pays dans le monde fondent actuellement leur système économique sur la propriété collective des moyens de production et une bureaucratie prégnante.
Le capitalisme serait donc le système économique mondial dominant et donc le grand vainqueur de la Guerre froide. Toutefois, il n'est pas homogène. C'est pourquoi il conviendrait mieux de parler "des" capitalismes plutôt que "du" capitalisme. En simplifiant, on peut considérer que le capitalisme est scindé en deux : le capitalisme anglo-saxon et le capitalisme rhénan.
En quoi ces deux modèles de capitalisme sont-ils semblables, quels sont leurs différences, leurs atouts, leurs faiblesses ?
[...] L'Allemagne était la première puissance mondiale du commerce en 2009[citation nécessaire]. En 2006, l'excédent de la balance commerciale se montait à 167 milliards d'euros. A cela, plusieurs raisons : La stratégie commerciale et industrielle mise en place consistant à concevoir et exporter des produits à très haute valeur technologique Un esprit de communauté fort dans les pays germaniques. Cet esprit contient un sentiment d'appartenance à un tout supérieur à ses parties composantes qui inspire l'esprit partenarial, de même que le refus relatif d'interventions étatiques extérieures - une priorité donnée à la formation associant apprentissage et formation professionnelle continue. [...]
[...] Cela peut s'expliquer au niveau théorique comme ds les faits, le modèle anglo-saxon sur ce point est lacunaire. Au plan théorique, l'analyse néo-classique considère qu'à l'équilibre général, les consommateurs maximisent leur utilité en consommant une certaine quantité de bien sous la contrainte de leur revenu. A cet optimum toutefois, la théorie se révèle incapable de déterminer la meilleure répartition de revenu. Toutefois, elles considèrent que toute intervention importante de l'Etat visant à corriger cette répartition inégale des richesses sera porteuse d'aggravation de la situation Dans les faits, l'Amérique a été comme coupée en deux et "dualisme" est une notion qui peut décrire l'état de la société américaine. [...]
[...] A la base de ce système, on retrouve les pensées d'Adam Smith, un Anglais. Pour lui, une force extérieure au marché, la main invisible, incite chaque agent économique cherchant à satisfaire son intérêt particulier à satisfaire l'intérêt général. Mais le mieux-être de tous est assuré par le marché qui crée le lien social à travers la valeur travail et les principes d'ordre (tranquillité, salubrité, moralité Il doit donc fonctionner sans entrave et sans intervention d'autres acteurs que ceux du marché. [...]
[...] Ainsi, Le Sherman act, loi américaine visant à lutter contre les ententes et le Clayton act, loi américaine dont l'objet est d'empêcher les fusions vont dans l'esprit de la condition première de la théorie, l'atomicité qui condamne les ententes et les abus de position dominante arguant pour ce fait que les prix dans cette situation seraient supérieurs au prix d'équilibre Au niveau communautaire la liberté de circulation des travailleurs, droit reconnu par l'art 39 du traité CE a été accordé aux population membres de la communauté européenne dès 1957, bien avant la liberté de circulation des citoyens membres de l'union. De même, la Communauté européenne reconnaitrait la liberté de circulation des capitaux. Liberté de circulation des travailleurs et des capitaux s'inspirent du 5éme pilier de la Théorie de la concurrence pure et parfaite, liberté de circulation des facteurs de production, c'est-à-dire des travailleurs et des capitaux. Fondement tant économique que juridique, ces 2 modèles seraient pourtant de nature différente. Le modèle anglo-saxon serait basé sur l'individu alors que le modèle rhénan se fonderait plutôt sur le groupe. [...]
[...] La mort du capitalisme ds l'histoire a d'ailleurs mainte fois été envisagée. Shumpeter disait à ce propos dès 1948, ds Capitalisme, socialisme et démocratie que le Capitalisme ne pourrait pas survivre, non pour des raisons économiques ms à cause de la bureaucratie que son dvpt à engendré. Elle incite de moins en moins les entrepreneurs à prendre des risques et freine donc la destruction créatrice grâce à laquelle le tissu se régénère sans cesse. Parole prophétique mais qui pour l'instant n'a pas été suivie d'effet. [...]
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