David Ricardo est né à Londres dans une famille de financiers juive d'origine Portugaise. Il commence à travailler avec son père dès l'âge de 14 ans à la Bourse de Londres. En 1793 il s'installe à son compte après avoir rompu avec sa famille et fait fortune en spéculant à la Bourse. En 1812, à l'âge de 40 ans, il se retire des affaires et découvre l'économie politique à travers les œuvres de Smith et de Jean-Baptiste Say. Ses 1ères publications sont des articles à vocation monétaire publiés dans le "Morning Chronicle". En 1819 il est élu député à la Chambre des Communes et il démissionne en 1823, pour des raisons de santé, l'année de sa mort.
David Ricardo plaidera pour le libre-échange et la stabilité de la monnaie. Son influence sera déterminante dans le poids de la Banque centrale en termes de création de monnaie fiduciaire. Ricardo est considéré comme le principal théoricien de l'école classique Anglaise. En prenant appui sur les travaux de Smith, il reformule une théorie de la valeur travail et propose une analyse originale sur la répartition de la rente, des salaires et des profits. Partisan du libre-échange, il se prononce contre les lois protectionnistes du Royaume-Uni qui empêchent les importations de céréales à bas prix en provenance du continent, c'est ce qu'on appelle les "Corn Laws" (qui conduisent à des pertes de capital, réparti moins avantageusement). On lui doit la théorie des avantages comparatifs, clé de voute de l'analyse libérale en matière de relations économiques internationales. Son œuvre principale date de 1817: "Des principes de l'économie politique et de l'impôt".
[...] Tout d'abords, ses théories, sa thèse, repose(nt) sur des hypothèses hautement théoriques comme l'immobilité des facteurs de production (capital, main-d'œuvre), compensée par la mobilité des produits. Il est facile de constater que dans la plupart des économies modernes, on assiste à la mobilité du capital (transferts de technologies) et de la main-d'œuvre (migrations professionnelles). D'autres hypothèses du modèle (libre-entrée dans l'industrie, production à rendements constants) se trouvent également infirmées par les faits. Le constat empirique altère la portée générale de l'analyse de Ricardo. [...]
[...] Le franc va donc augmenter et le mark baisser, jusqu'à ce que certains produits Allemands soient meilleurs marchés que les produits Français. Si les rendements pour la production d'un bien sont croissants, le prix des produits diminue quand leur production augmente. Même si au départ un pays est peu compétitif pour un produit donné, il peut le devenir en élargissant son échelle de production par le commerce international. Les avantages comparatifs ne sont plus donnés au départ mais sont le résultat de la politique commerciale]. II. Actualité et prolongement. Ricardo est donc à l'origine de la vision libérale de l'échange international. [...]
[...] Pour Ricardo: "l'échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisées par les nœuds communs de l'intérêt, par les relations amicales, et en fait une seule et grande société". Il reprend ici une idée de Montesquieu selon laquelle le commerce est pacificateur. La loi des avantages comparatifs. Au contraire de Smith, avec l'avantage absolu, Ricardo va raisonner en termes d'avantages comparatifs. Un pays peut choisir d'importer certains produits qu'ils pourraient réaliser à couts plus faibles qu'à l'étranger, s'il est en mesure d'acquérir une position dominante dans d'autres productions exportables. L'observation des réalités économiques et commerciales Britanniques du début du 19ème siècle est à la source des théories Ricardiennes. [...]
[...] La Bolivie et la Colombie, dont l'arrêt des activités minières faute de débouchés n'est que provisoirement compensé par la culture du pavot, de la drogue. De plus, comme l'avait décrit List, ces productions peu élaborées et exportatrices n'ont guère entrainé le reste de l'économie même lorsqu'elles étaient rentables. Keynes: l'effacement du libre-échange en période de récession et de sous-emploi. Dans son "Traité sur la monnaie" de 1930, Keynes recommande l'instauration de tarifs douaniers modérés afin de sauvegarder et développer l'emploi national. [...]
[...] Marx: le principe de l'échange inégal. Marx appréhende le libre-échange cille l'un des moyens/symboles de la domination des pays développés ou "pays du centre" selon la terminologie de Marx, sur les pays en développement ou "pays de la périphérie". Reprenant la théorie de la valeur travail de Ricardo, Marx montre que l'échange entre nations dont la productivité du travail est inégale se traduit inévitablement par un rapport d'exploitation. Les pays les plus avancés du point de vue de l'accumulation du capital peuvent se procurer par des importations en provenance des PMA des produits qui nécessitent d'avantage d'heures de travail alors que leurs exportations en comportent moins. [...]
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