Banques cantrales indépendance
De nombreux pays ont récemment opté pour l'indépendance de leurs banques centrales. Barro et Gordon, deux économistes de l'école de Chicago, ont mis en avant les avantages de cette indépendance du point de vue de la crédibilité de la politique anti-inflationniste. On dit de la banque centrale qu'elle est la « banque des banques ». C'est une institution chargée par un pays (ou un ensemble de pays) de superviser la création de la monnaie par le système bancaire, c'est le préteur en dernier ressort. De ce fait elle exerce une action déterminante sur la liquidité du système bancaire par divers dispositifs. D'autre part, les banques centrales sont très impliquées dans la surveillance du système financier afin d'en préserver la stabilité.
[...] En effet, les banques centrales sont habilitées en matière de politique monétaire, alors que de son côté la politique budgétaire est de la compétence exclusive des pouvoirs publics. Les deux politiques économiques vont devoir alors être coordonnées pour pouvoir être efficaces. Si les deux politiques ne sont pas coordonnées cela peut entrainer des situations de taux d'intérêt élevés, de surévaluation du taux de change, de déficit public dont le coût, tant pour le pays concerné que pour ses partenaires, doit être pris en compte. [...]
[...] Pour les keynésiens, la politique monétaire peut être utilisée dans un objectif de régulation conjoncturelle macro-économique, c'est-à -dire qu'elle peut agir sur la production et l'emploi . Pour les monétaristes, la politique monétaire ne peut avoir qu'un objectif, c'est celui de la stabilité des prix : pour ce courant d'analyse, l'inflation a des causes uniquement monétaires (on crée trop de monnaie) et la politique monétaire doit donc seulement limiter strictement la création monétaire pour qu'elle ne génère pas d'inflation. L'indépendance des banques centrales peut être divisée en deux : l'indépendance de fait et l'indépendance de droit. Cependant, l'indépendance de fait précède l'indépendance de droit. [...]
[...] Nous pouvons dès lors nous demander si l'efficacité des banquiers centraux a été optimale tout au long de la crise de 2008? En effet, la crise économique a touché la plupart des pays industrialisés du monde et a eu de graves conséquences sur le fonctionnement de leur économie. En dépit des aides massives accordées par les États pour pallier les menaces de faillite et de crise bancaire systémique, il en a résulté une récession mondiale (ralentissement du commerce international, hausse du chômage Le système financier s'est progressivement dégradé durant cette période, puis les difficultés d'un pays se sont accentuées puis se sont propagées à l'ensemble des autres pays et banques; on peut ainsi parler d'effet boule de neige Il faut savoir que la banque centrale assure le financement des établissements de second rang puisqu'elle détient le monopole d'émission de la seule monnaie à pouvoir libératoire absolu Elle possède ainsi un rôle de prêteur en dernier ressort permettant aux autres banques de surmonter leurs problèmes d'illiquidité passagère. [...]
[...] La Banque Centrale Européenne devrait donc développer son degré de transparence en rendant publiques ces délibérations. Cela aurait pour conséquence de rendre sa politique monétaire plus lisible et donc plus efficace. Cela lui permettrait également d'augmenter sa légitimité Le principe d'indépendance des banques centrales est un sujet qui porte à controverse. D'un côté, on peut avancer le fait que l'indépendance a permis aux banques centrales de réaliser leurs objectifs d'une bien meilleure manière et notamment du fait de son obligation de crédibilité. [...]
[...] Pourquoi les banques centrales doivent-elles être indépendantes ? De nombreux pays ont récemment opté pour l'indépendance de leurs banques centrales. Barro et Gordon, deux économistes de l'école de Chicago, ont mis en avant les avantages de cette indépendance du point de vue de la crédibilité de la politique anti-inflationniste. On dit de la banque centrale qu'elle est la banque des banques C'est une institution chargée par un pays (ou un ensemble de pays) de superviser la création de la monnaie par le système bancaire, c'est le préteur en dernier ressort. [...]
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