A. La nécessité de la politique économique dans une optique keynésienne
Dans le modèle néoclassique, le volume d'emploi ne dépend pas du marché du produit, mais du marché du travail. La notion de demande effective au sens de Keynes (repose sur des notions marshalliennes) est le montant du prix d'équilibre. Il s'agit d'un équilibre partiel puisque basé sur une demande anticipée : ce n'est un équilibre que s'il n'y a pas d'erreurs d'anticipation. C'est l'existence d'un délai technique de production qui impose au producteur de se fonder sur une demande anticipée.
B. Les modalités de la politique économique dans une optique keynésienne
La politique d'inspiration keynésienne est une politique de stabilisation du système de façon discrétionnaire pour atténuer un cycle économique inévitable en économie de marché (intervention de l'Etat légitimée) puisque le secteur privé seul a très peu de chance de s'équilibrer. Mais il faut bien distinguer les séquences qui vont de l'instrument (intervention de la Banque Centrale sur le marché interbancaire ou système de réserves obligatoires), les objectifs optionnels, les indicateurs, et les objectifs ultimes (comme le carré magique).
C. Les fondements micro-économiques des rigidités des salaires et de prix
La macro-économie de l'équilibre est une pseudo macro-économie dans la mesure où elle n'est que l'application de l'analyse micro économique traditionnelle à des questions macro. La macro-économie du déséquilibre est une analyse spécifique qui à première vue est plus réaliste mais a l'inconvénient de ne pas être fondée en micro c'est-à-dire rien ne garanti que les fonctions macro correspondent à des comportements vraiment rationnels et en particulier les diverses rigidités qui explique l'existence du chômage, ne sont pas expliquées, d'où la critique des libéraux car ce sont des hypothèses ad hoc (hypothèses choisies pour arriver au but). Les nouveaux keynésiens ont fait beaucoup de micro et on voit donc apparaître la nécessité de rejeter les hypothèses extrêmes telles que les marchés d'enchères équilibrés en permanence par la fixation des prix selon le principe du commissaire-priseur.
[...] Critiques monétaristes : l'hypothèse de Keynes consiste à dire que les salaires et les autres coûts de l'entreprise peuvent être la cause d'inflation mais pour les monétaristes, l'augmentation des salaires est une conséquence et non une cause ce qui leur permet de dire qu'il ne faut pas toucher aux salaires. De plus, l'intervention de l'état dans la détermination de w/p ne correspond plus à un mécanisme de marché ( la politique des revenus primaires concerne tous les revenus donc politique avec la liberté des prix : elle n'est pas fondé et elle est dangereuse. Les Fondements Micro-économiques des Rigidités de Salaires et de Prix Dans la macro-économie contemporaine, on a la macro-économie de l'équilibre (Barrow) d'inspiration néoclassique / walrasien et la macro-économie du déséquilibre avec Keynes. [...]
[...] On ne peut pas déplacer IS par la politique budgétaire ( augmentation des dépenses publiques tendent à faire augmenter le taux d'intérêt r qui provoque immédiatement une éviction de l'investissement privé. La politique monétaire est donc la seule politique efficace d'où à court terme une augmentation de la masse monétaire (encaisses réelles) ( augmentation de la dépense. Mais à plus long terme (théorie quantitative de la monnaie) l'effet réel disparaîtra et il ne restera qu'une augmentation du prix Elasticité nulle de LM Ms exogène (hypothèse friedmanniene) ne dépend que du revenu permanent et plus de r ( LM verticale La politique budgétaire est sans effet et en plus on a un effet d'éviction financier car ( ( r qui évince la dépense privée d'investissement ( aucun effet sur y En pratique, il est très rare d'être dans ces deux cas. [...]
[...] Dans ce cas l'entreprise a du mal à appréhender le marché du produit et ne connaît pas les préférences des agents donc elle va fixer son prix au niveau du coût complet c'est-à-dire coût variable unitaire plus une marge suffisante qui couvre les coûts fixes unitaires et assure un profit satisfaisant. de l'existence de coûts d'ajustements liés à l'application de contrats implicites de clientèle sur le marché du produit existence de monopoles et de petits coûts d'ajustement des prix peuvent conduire d'après Mankiw (1985) à des décisions qui en terme collectif, seront très coûteuses. [...]
[...] La monnaie contribue donc à l'instabilité économique dans la mesure où il est rationnel de thésauriser chez les keynésiens mais totalement irrationnel chez les classiques. Pourquoi est-il rationnel de détenir de la monnaie ? Pour Keynes, ces encaisses servent de réserves de valeurs, s'il n'y a pas trop d'inflation. Dans une optique spéculative, il existe deux formalisations possibles : Spéculateur Keynésien Son principe réside en la conservation d'une encaisse liquide dans l'espoir d'acheter des titres à un meilleur prix. Il va chercher à maximiser le taux de rentabilité attendu de ses placements ( ( taux de rentabilité = taux de rendement qui dépend du revenu, ex. [...]
[...] Si la thésaurisation augmente ( Md = Ms + alors la demande de monnaie croît puisque l'offre de monnaie est exogène (Banque centrale) alors ( si et seulement si Ad ( ( puisque As = Ad + (marché des titres)) ( épargne en partie thésaurisée n'est plus disponible pour financer l'investissement ( It ( As > Ad ( ( du cours des titres ( ( du taux d'intérêt ( ( It . Par l'effet du multiplicateur keynésien ( ( Rev. ( cycle de contraction : équilibre keynésien avec chômage. Face à une telle situation, la compensation évidente serait une augmentation de la demande de monnaie. [...]
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