2005 représente pour l'Allemagne un anniversaire difficile à gérer, celui de la libération des camps de concentration. San mésestimer l'importance historique de cet anniversaire, il est évident que la société allemande se retrouve face à une multitude de préoccupations qui vont des conséquences encore palpables de la réunification à l'intégration économique et surtout monétaire européenne. La grande question qui se pose finalement à l'Allemagne est de savoir si ce pays est désormais capable de jouer un rôle plus actif, plus responsable dans les affaires internationales à travers la recherche d'un symbole qui serait l'intégration au conseil des sécurité de l'ONU (...)
[...] Pendant longtemps, l'Allemagne était considérée comme une puissance uniquement économique avec une grande retenue en politique internationale. On utilisait l'expression de grande Suisse Après 1990, l'Allemagne redevient une puissance politique à part entière. Dans un premier temps, son comportement va révéler des hésitations voire même des contradictions. Exemple : lors de la première du Golfe en 1990 1991, l'Allemagne reste totalement absente de l'événement. Cette absence avait 2 origines : L'opinion public qui ne souhait pas d'engagement militaire. Le respect d'un principe constitutionnel empêchant l'armée Allemande d'avoir des activités en dehors de la défense de son territoire. [...]
[...] Elle vise également à réduire la part de la solidarité par rapport à l'effort individuel. Par exemple, pour sauvegarder le système des retraites, tenant compte du vieillissement de la population, les salariés sont invités à ouvrir des PER (plan d'épargne retraite) fondés sur le principe de capitalisation. Quant aux retraités, ils sont tout simplement invités à faire des sacrifices financiers. En ce qui concerne l'assurance maladie, une partie des dépenses devra désormais être prise en compte par les assurés en fonction d'un système de forfait tandis que certains soins ne seront plus remboursés. [...]
[...] Il faudra y rajouter une réduction de 6 milliards en 2005. L'ensemble de ces réformes correspondent à une logique sociale libérale Ces mesures ne sont bien entendu pas très populaires, et on s'aperçoit que si l'opinion publique a compris la nécessité des réformes, cette même opinion publique se crispe dès le moment où ces réformes se mettent en place. L'acceptation de ces réformes provoque une perte de repère pour la population. Un mécontentement général dont souffre plus particulièrement le parti social démocrate (SPD) qui connaît depuis 2 ans des difficultés à mobiliser ses militants et convaincre ses syndicats. [...]
[...] Pour les Allemands, cela passe aussi par une meilleure reconnaissance politique, en particulier à l'échelle nationale. III. Une Allemagne mieux reconnue par les instances internationale, en particulier d'obtenir un siège au siège de l'ONU L'Allemagne, au siècle, a connu 2 moment essentiels en ce qui concerne son intégration dans le contexte international. D'abord, en 1949, la rupture qui a amené la division du pays en 2 pendant 40 ans, la partie ouest appartenait au monde occidental, la partie est au monde communiste. [...]
[...] Ces transferts se traduisent par une ponction estimée à du PIB fédéral, qui est à la charge des contribuables et des entreprises. Ces problèmes de réunification ont réveillé des difficultés structurelles déjà présentes dans les années 80 avec en particulier un système de protection sociale confronté à un manque de recette mais aussi à de nouvelles charges provenant chacune du vieillissement et de la stagnation de l'emploi. On met l'accent en Allemagne sur un défaut classique des pays de l'Ouest Européen : la rigidité du marché du travail et des réglementations beaucoup trop strictes empêchant l'adaptation de l'économie aux mutations internationales. [...]
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