Aide, publique, développement, favorise, aggrave, dépendance, pays, pauvres
L'APD renvoie à l'ensemble des aides financières et des dons prévus par le budget d'une administration publique et transférés des PD vers les PVD. Deux conceptions du développement : utilitariste (Bentham), visant la maximisation du bien-être matériel donc du revenu par tête ; intégration des externalités positives (Amartya Sen), qui intègre l'espérance de vie, le taux d'éducation, le taux d'alphabétisation, l'accès aux soins, etc. Deux approches de l'APD : une approche correctrice, visant à corriger les « accidents de l'histoire » qui ont conduit à des processus séparés de développement ; une approche distributive, qui considère que les interdépendances sont systématiquement productrices de « perdants » et de « gagnants » que l'APD aura en permanence à corriger. Celle-ci peut emprunter plusieurs canaux : l'aide bilatérale (un Etat A donne à un Etat B), l'aide européenne (L'UE donne à un Etat) et l'aide multilatérale (une OIG donne à un Etat).
[...] L'APD est l'objet de critiques récurrentes sur son efficacité et la transparence : - Avec la naissance de la crise de la dette affectant aussi bien les pays endettés auprès du secteur bancaire privé (cas du Mexique en 1994). On prend alors conscience que l'aide, censée aider au développement, peut au contraire exacerber la dépendance financière des pays receveurs. - La pratique de la conditionnalité[1], si elle vise à garantir le bon remboursement des prêts consentis, repose sur le doute que le pays receveur puisse mettre en place une bonne politique économique[2]. - L'utilisation de l'aide par certains Etats, accusés d'opacité. Cas du Gabon d'Omar Bongo, du Cameroun, de la République centrafricaine. [...]
[...] Celle-ci peut emprunter plusieurs canaux : l'aide bilatérale (un Etat A donne à un Etat l'aide européenne (L'UE donne à un Etat) et l'aide multilatérale (une OIG donne à un Etat). L'APD a-t-elle contribué à favoriser efficacement le développement économique des PVD et des PMA ou, au contraire, a-t-elle aggravé la dépendance financière des pays pauvres envers les pays riches ? La crise économique va-t-elle remettre en cause l'effort des pays développés à aider les PVD et les PMA ? [...]
[...] Les fonds ne sont pas systématiquement contrôlés par les institutions administratives ou des cabinets d'audit. D'où des pistes de réforme fondées sur le partenariat et la culture du résultat : Vers un mode de financement innovant : ex. de la taxe Chirac sur les billets d'avions Vers une conception des relations entre Etats riches et Etats pauvres fondée sur le partenariat et non le paternalisme : par exemple, la France[3] signa, en 2005, avec le Cameroun, un Contrat de désendettement et de développement (C2D). [...]
[...] - 3 canaux : - le Fonds européen de développement (FED) bénéficie aux 77 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (pays ACP). Le financement spécifique est garanti par des contributions des Etats membres - hors budget - de 2 milliards d'euros en 2002 ; - des programmes géographiques spécifiques, comme ceux en faveur des pays de la Méditerranée, qui couvrent un montant de 2,4 milliards d'euros ; - les lignes budgétaires thématiques pour un total de 1,5 milliards d'euros. [...]
[...] Certains pays, anciennes puissances coloniales, peuvent également être animés par la mauvaise conscience. - développement économique et amélioration des conditions de vie : capital humain, progrès technique, aides aux institutions ou aide projet, etc. - la réduction de la pauvreté qui trouve sa traduction dans les Objectifs du Millénaire pour le développement (2000) - stratégique : l'aide publique est fondée sur un intérêt bien compris des parties. Cas de la Françafrique, de la Chinafrique, etc. - politique : favoriser la bonne gouvernance et la démocratie des PVD. [...]
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