La politique monétaire est un instrument de la politique économique qui permet d'agir sur de grandes variables macroéconomiques telles que le taux d'inflation et la production. La politique monétaire convoque différents instruments comme l'encadrement du crédit, la variation de l'offre de monnaie en vue d'atteindre des objectifs dits « intermédiaires » sur des variables macroéconomiques observables telles que le taux d'intérêt, la croissance de la masse monétaire, ou encore le taux de change. La politique monétaire est ensuite pilotée en surveillant les objectifs opérationnels qui permettent de communiquer des signes clairs et précis sur la politique menée.
[...] Le canal étroit du crédit bancaire : Cette approche établit que la politique monétaire influe sur l'économie réelle à travers son effet sur l'offre de crédit des banques envers les ménages et les entreprises. L'action d'une politique monétaire expansionniste se traduit sur le canal étroit du crédit bancaire par un accroissement de la liquidité bancaire, laquelle débouche sur un accroissement du volume de prêts accordés. L'augmentation du volume des prêts aux entreprises stimulera l'investissement ; les prêts aux ménages stimuleront la consommation. [...]
[...] Agir sur la politique monétaire : le canal des taux d'intérêt, de change et du crédit La politique monétaire est un instrument de la politique économique qui permet d'agir sur de grandes variables macroéconomiques telles que le taux d'inflation et la production. L'action est menée à travers l'atteinte d'une succession d'objectifs que nous détaillerons en première partie. En deuxième partie, nous présenterons les canaux de transmissions qui rendent effectives les différentes actions conduites sur les instruments de la politique monétaire Comment s'élabore une politique monétaire ? [...]
[...] En effet, plus l'actif net est faible, plus la situation de l'entreprise sera vue comme précaire car offrant peu de garanties. Une politique monétaire qui agit sur le bilan des entreprises, en contribuant à améliorer leur actif net, permettra donc un accès moins coûteux aux financements externes. Ainsi, une politique monétaire expansionniste entraînant une baisse des taux d'intérêt et donc une hausse des cours des actions améliorera l'actif net des entreprises[1]. La prime de financement externe sera donc réduite, l'accès au financement externe moins coûteux, et in fine, l'investissement relancé. [...]
[...] Ainsi, une politique monétaire expansionniste abaisse le taux d'intérêt. Cette baisse du taux d'intérêt entraîne une fuite des capitaux vers le reste du monde, le rendement des titres nationaux étant moins intéressant. D'où une dépréciation de la monnaie nationale, qui, en conjonction avec la baisse du taux d'intérêt, stimule la demande et la production. Les biens des entreprises nationales sont effet plus compétitifs en termes de prix, la demande étrangère pour les biens nationaux renforce donc l'effet de la politique monétaire expansionniste. [...]
[...] A noter que la force de transmission de ce canal sera d'autant plus importante que l'économie est ouverte au reste du monde. d. Canal du cours des actions La théorie du coefficient q de Tobin Le q de Tobin est un ratio qui se calcule comme la valeur boursière des actions divisée par la valeur comptable des entreprises. Plus q est élevé, plus la valeur boursière des entreprises est élevée, et plus elles peuvent émettre facilement de nouvelles actions pour se financer. [...]
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