Adam Smith, père fondateur, économique politique, 1723, Angleterre, économie
C'est un auteur du 18ème siècle né en Écosse en 1723 et mort en 1790. Il faisait des études religieuses car il était destiné à être pasteur. Mais après avoir fait des études universitaires à Oxford il découvrit les joies de la liberté individuelle de réfléchir. Il a par la suite essentiellement fait une carrière universitaire à Glasgow. Il écrit plusieurs livres dont deux importants:
•La théorie des sentiments moraux (1759) qui parle de moral et d'éthique. Il pense dans ce livre qu'il faut établir une distinction entre sphère économique et morale. Pour lui l'égoïsme domine la sphère économique (chacun cherche son propre intérêt) et les sentiments moraux (altruisme, normes...) domine la sphère morale. Il formule les bases de son approche individualiste à l'économie de marché.
•La richesses des nation, recherche et causes de la richesse des nations. C'est le premier ouvrage économique à proprement dit. Il va considérer l'économie à l'échelle d'une nation. Il se découpe en 5 parties. Les deux premières sont théoriques et parlent de l'efficacité du marché (main invisible), il pose les grands principes de sa théorie. Les trois autres parties sont les applications de
ses idées (économie appliquée). Cet ouvrage constitue une polémique car contrairement aux physiocrates qui pensaient que la source de la richesse se trouvait dans l'agriculture et aux mercantilistes qui pensaient que la richesse correspondait au stock de monnaie métallique (or et argent), Smith fut le premier à dire que la richesse des nations à pour source le travail.
[...] Et donc on voit apparaître l'idée d'intérêt général. Donc l'intérêt général de cette société c'est que les 3 ressources soient reparti entre toutes les branches de manières à satisfaire tous les besoins. Cette organisation pourrait être organisée par un planificateur central mais dans une société de marché il n'y en a pas. Donc cet ajustement est opéré par un système d'échange sur le marché. Mais il ajoute que si chacun ne pense qu'à son intérêt alors il contribue sans le vouloir à l'intérêt général. [...]
[...] L'eau a une très forte valeur d'usage (utilité) mais une faible valeur d'échange et c'est le cas contraire pour le diamant qui a une très faible valeur d'usage et une très forte valeur d'échange. La source ultime de la valeur d'usage est donc le travail nécessaire pour produire un produit et elle ne dépend pas de son utilité. Cela fait partie de la théorie valeur/travail. Pour les néoclassiques seule la valeur d'usage détermine la valeur d'échange donc le prix de l'échange. Cela marque une opposition à la théorie de Smith. La valeur est calculée de manière externe. Prenons pour exemple deux marchandises A et B qui s'échangent. [...]
[...] Il n'y a donc pas de propriétaire de la terre et du capital. De plus le temps de travail pour produire est le seul facteur qui détermine la valeur d'échange du bien produit. Il prend pour exemple célèbre 1castor = 2 daims (temps de chasse) société capitaliste ou état avancé: prenons pour exemple la production de blé. L'ouvrier agricole produit le blé en cultivant une terre avancée par un propriétaire foncier et grâce au capital avancé par le propriétaire de capital. [...]
[...] La valeur se retrouve donc dans l'échange. Le facteur qui détermine la valeur d'échange de la marchandise est le temps dépensé: la production de la marchandise (découverte de Smith) travail plus pénible produit plus de valeur qu'un moins pénible travail plus qualifié produit plus de valeur qu'un moins qualifié. Théorie de la valeur/travail Cette théorie permet de déterminer le prix d'une marchandise. Les grands principes de sa théorie sont: travail est la seule source de la richesse. travail annuel d'une nation est le fond primitif qui fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes de la vie». [...]
[...] Ce qui est important c'est que Smith affirme qu'il y a toujours des déséquilibres dans l'économie, des décalages entre l'offre et la demande, mais derrière cela un grand principe d'équilibrage est à l'œuvre à travers les variations des prix de marché et le déplacement de travail et K qui s'en suit. Cela est une thèse fondamental des libéraux. L'idée est que le mécanisme de marché est autoéquilibrant ou la tendance à l'auto équilibre est toujours présente même s'il existe des déséquilibres temporaires. Ceci est la vision optimiste de l'autorégulation du marché. On débouche sur sa conception de la main invisible. [...]
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