Adam Smith est un écossais. Il étudie la philosophie à Glasgow puis la théologie à Oxford avant de devenir en 1752, professeur à l'université de Glasgow. Il publie en 1759 La théorie des sentiments moraux. Smith voyage et rencontre au cours de ses pérégrinations les encyclopédistes (Diderot et d'Alembert ainsi qu'Helvétius) et les économistes de l'Ecole Physiocratique que sont François Quesnay et Turgot. Ce sont ces derniers qui entrainent Smith vers l'économie politique. C'est à la suite de cette rencontre que Smith écrit La richesse des Nations en 1776. Vers la fin de sa vie, en 1778, Smith est nommé commissaire des lois à Edimbourg et il meurt 12 ans plus tard en 1790. Smith est donc considéré comme le père de l'économie politique. La richesse des Nations constitue une rupture dans l'histoire de la pensée économique : il s'interroge sur les fondements de la richesse en rejetant les thèses mercantilistes qui mettent en avant la détention de métaux précieux comme source de la richesse. Il s'oppose également aux physiocrates qui associent la richesse au seul travail de la terre. Pour Smith, la richesse des nations repose donc sur la division du travail et la liberté économique. A partir du postulat du "laisser-faire" et de l'existence d'un ordre naturel qu'il convient de ne pas contrarier, la poursuite des ambitions et des intérêts individuels peut très bien se conjuguer avec l'enrichissement de la collectivité
[...] L'Etat peut également contribuer selon Smith à la richesse des nations. Pour lui, l'Etat doit d'une part assurer les missions dites régaliennes, c'est-à-dire celles lui étant traditionnellement assignées, qui rejoignent l'idée de l'Etat gendarme. L'Etat doit également intervenir dans la sphère économique en prenant en charge la production de certaines activités économiques et en garantissant l'exercice de la concurrence sur le marché. L'Etat doit assurer la défense du territoire par l'entretient de la force armée, l'administration de la justice, la création et l'entretien de certaines activités économiques qui ne peuvent être réalisées par le secteur privé dans la mesure où leur production n'est pas génératrice d'un profit suffisant alors que leur développement est nécessaire au bien-être de l'activité. [...]
[...] Pour Smith, la richesse des nations repose donc sur la division du travail et la liberté économique. A partir du postulat du "laisser-faire" et de l'existence d'un ordre naturel qu'il convient de ne pas contrarier, la poursuite des ambitions et des intérêts individuels peut très bien se conjuguer avec l'enrichissement de la collectivité. I. Les sources de la division du travail. L'origine de la division du travail est plus à rechercher selon Smith dans l'existence d'un penchant naturel des hommes à échanger que dans l'effet de la sagesse humaine. [...]
[...] Un marché de dimension trop restreinte encourage l'apparition d'activités multiples chez chaque individu. La spécialisation, l'excellence dans une activité productive ne peut intervenir qu'à partir du moment où chaque individu a la possibilité de pouvoir vendre le produit de son travail afin d'acheter ce dont il a besoin et qu'il ne produit pas. Comme le montre Smith, chaque homme devient une espèce de marchand et la société elle-même devient une société commerçante. On est en présence d'un cercle vertueux : l'extension des marchés permet un approfondissement de la division du travail qui, à son tour, permet d'accroitre les richesses et induit une extension des marchés. [...]
[...] - La perception de l'impôt doit s'appuyer sur des règles de transparence afin d'éviter toute "ambigüité" dans les rapports entre contribuables et percepteurs. - Les contribuables devront s'acquitter de leur impôt sans supporter de gène excessive dans leurs affaires courantes. - Les recettes fiscales doivent être limitées à la hauteur des besoins de financement de l'Etat et ne doivent pas être accrue pour faire face à des besoins de trésorerie. V. Actualité de Smith et prolongement. Directement dans la filiation de Smith se trouve l'OST, l'Organisation du Travail de l'ingénieur Américain F. Taylor, inspiré de la division du travail. [...]
[...] Dès lors, une partie de la production de chaque période doit donc être mise en réserve, épargnée, pour assurer le renouvellement du capital nécessaire au déroulement du processus de production à la période suivante C'est en ce sens que l'accumulation du capital est une condition de la division du travail. Elle en est aussi la conséquence car la division du travail entrainant une augmentation de la production d'une période à l'autre, les quantités de capital nécessaire pour maintenir le niveau de l'activité sont elles-mêmes de plus en plus importantes. Une partie de la production ne doit pas être consommée pour reconstituer une épargne. II. [...]
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