Acteurs, diplomatie économique marocaine, institution monarchique, relations internationales économiques, diplomatie marocaine, cabinet royal
Le terme « acteurs » désigne tous les intervenants directs ou indirects dans les relations internationales économiques ; que ce soit dans le cadre d'un concept diplomatique classique ou dans le cadre des nouvelles tendances qui marquent un monde de plus en plus dynamique et innovant. La diplomatie marocaine est essentiellement basée sur un ensemble de procédures, étapes et opérations complexes et interdépendantes, dans lequel intervient l'institution monarchique, une intervention qui domine le paysage politique marocain. Il ne faut pas nier le rôle du cabinet royal dans l'élaboration de la politique générale aussi bien intérieure qu'étrangère. À cela, s'ajoute le rôle joué par le parlement et le gouvernement dans l'élaboration des visions royales et la formulation de projets et de propositions qui reflètent la vision officielle de l'État dans la pratique de la diplomatie de manière générale.
La conception et l'exercice de la diplomatie économique marocaine ne sont plus l'apanage de quelques organismes qui dépendent du président de l'État, du parlement ou du gouvernement. Aujourd'hui, cette diplomatie s'impose de fait et intègre plusieurs composantes politiques et diplomatiques en plus de la poursuite des intérêts économiques et commerciaux. De nouveaux acteurs ont vu le jour. Ce sont des organismes de promotion du commerce au niveau international et intérieur organisés en chambres et associations professionnelles, en plus des communes locales avec leurs nouvelles compétences et les lobbies de plus en plus influents dans les prises de décisions stratégiques des États.
[...] Jouvenel, De la politique pure-calmant, édition Levy p.195 Cette fonction a été occupée par des personnes jouissant de la confiance du roi. Elles sont soit des officiers supérieurs, soit des diplomates influents, mais rarement des chefs de partis. Voici les noms des ministres des Affaires étrangères depuis sa création : Ahmad Balafrej, Abdallah Brahim, Idriss Mhamdi, Ahmad Rida Gdira, Ahmad Taybi Benhima, Mhammed Cherkaoui, Youssef Belabbas, Abdelhadi Bou Taleb, Ahmad Al-Iraqi, Mhammed Bousetta, Abdelouahed Belqziz, Abellatif Filali et Mohmmed Benaissa. [...]
[...] À cela, s'ajoute le rôle joué par le parlement et le gouvernement dans l'élaboration des visions royales et la formulation de projets et de propositions qui reflètent la vision officielle de l'État dans la pratique de la diplomatie de manière générale. La conception et l'exercice de la diplomatie économique marocaine ne sont plus l'apanage de quelques organismes qui dépendent du président de l'État, du parlement ou du gouvernement. Aujourd'hui, cette diplomatie s'impose de fait et intègre plusieurs composantes politiques et diplomatiques en plus de la poursuite des intérêts économiques et commerciaux. De nouveaux acteurs ont vu le jour. [...]
[...] La première catégorie englobe trois ou quatre conseillers officiels qui travaillent directement avec le roi. Jusqu'à la fin des années 70, cette fonction a été occupée par Ahmed Ben Souda, Mohammed Awad et Ahmed Rida Gdira. Ce dernier, ayant été la main droite du roi, avait des pouvoirs étendus dans les affaires intérieures et extérieures du royaume. Au début des années 80, de nouvelles personnes compétentes ont pris le relais[18]. Il s'agit de Abdelhadi Boutaleb, Idriss Slaoui, Mohammed Allal Sinacer et André Azoulay qui a occupé une place primordiale dans le cabinet. [...]
[...] Voir : - Olivier Le Picard, Jean-Christophe Adler et Nicolas Bouvier, Lobbying, Les règles du jeu, édition d'organisation, Paris Amani Kandil, Élaboration de Politique générale en Égypte, Étude d'application de la politique économique, Mémoire doctorale, non publiée, Faculté des sciences économiques, Le Caire, année 1985, p. 18-32. [Traduciton libre du passage] Olivier Le Picard , Idem. p 14. Texte de loi Le Chapelier interdisant tout rassemblement quelle qu'en soit la nature : L'anéantissement de toute espèce de corporation de citoyens de mêmes état et profession étant une des bases fondamentales de la Constitution française, il est défendu de les rétablir de fait sous quelque prétexte et sous quelque forme que ce soit. [...]
[...] La même chose s'est produite au Canada, lorsque l'ex-opposant le président Chritian a poursuivi la politique de son prédécesseur Mollronier. D'autant plus, que la légitimité des gouvernements ne repose plus sur leurs peuples et électeurs, mais sur l'appui des organismes économiques internationaux ou les grandes firmes. Constitution marocaine - ARTICLE 62 : Le Premier ministre a l'initiative des lois. Aucun projet de loi ne peut être déposé par ses soins sur le bureau de l'une des deux Chambres avant qu'il n'en ait été délibéré en Conseil des ministres. [...]
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