La question du rôle de l'Etat prend un changement cette année. Depuis les années 1980, l'intervention de l'Etat était l'objet de nombreuses critiques qui ont conduit à des réformes dans l'ensemble des pays, consistant à déréglementer, privatiser (sans que cela se traduise réellement d'ailleurs par un recul de l'Etat sur la nouvelle période).
Or la crise actuelle donne une nouvelle légitimité à l'Etat.
On parle à nouveau de Keynes (la dépense publique pourrait compenser la dépense privée), on invoque l'Etat pour réguler la rémunération des dirigeants des grandes entreprises, on tente d'expliquer le moindre impacte de la crise en France grâce aux "amortisseurs sociaux" (allocations, chômage,...).
Si on adopte une perspective de longue durée, en remontant au début du 19e siècle, le "possible" retour actuel de l'Etat ne paraît pas exceptionnel. En effet, le développement du capitalisme industriel s'est accompagné d'une montée irrésistible de l'interventionnisme (...)
[...] Si on prend le cas de la France, entre la Révolution française et la fin du 19e, il y a eu 4 révolutions ( 1910). En France, la société a été confrontée a ce qu'on a appelé la question sociale Une des premières réponse à la question sociale a été de réglementer le travail. Les premières lois sociales réglementent le travail Les premières lois sociales datent du 19e, et concernent la durée du travail et le travail des enfants. Les toutes premières lois sont anglaises. [...]
[...] C'est faire rentrer la culture du résultat dans les services publics. Par exemple, pour l'éducation, on va essayer d'évaluer l'efficacité des enseignements, des établissements, La difficulté est l'évaluation, comment évalue t-on des résultats en matière d'éducation ? On peut prendre le taux de réussite au Bac, mais il dépend de l'emplacement de l'établissement, et des populations qui le fréquentent. Il y a aussi des mesures prises pour améliorer la gestion des ressources humaines (en ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, par exemple). [...]
[...] On privilégiait les secteurs de l'électricité, du charbon, de la sidérurgie, du ciment et le matériel agricole. Dans le cadre du premier plan, les objectifs fixés en termes de production sont atteints (en 1959, on retrouve le niveau du PNB de 1929). Ainsi, la planification sera poursuivie pendant 4 autres plans complets, et le sixième plan qui visait la période 1971-1976 sera perturbé par le choc pétrolier. Les deux premiers plan avait comme objectifs la reconstruction de l'économie et de modernisation, avec une intervention assez forte dans l'économie, et à partir du troisième plan (1958), les plans visaient surtout à accompagner la croissance. [...]
[...] Néanmoins, il y a quand même des systèmes d'aides sociales pour les pauvres qui ne travaillent pas. Dans le système Bismarckiens, les prestations sont proportionnelles aux cotisations. Aussi, ce n'est pas un système qui n'est pas géré par l'Etat mais par les partenaires sociaux, on appelle ça une gestion paritaire En Angleterre, le système de sécurité sociale ressemble plus à un filet de sécurité avec l'idée que l'Etat ne laisse pas les citoyens dans la pauvreté. En France l'Etat promoteur d'un système original En France, un peu comme en Angleterre à la fin de la guerre est mise en place la Sécurité Sociale, d'abord par ordonnances (les ordonnances d'octobre novembre 1945) qui sont des textes de lois qui viennent directement de l'exécutif, puis par toute une série de lois jusqu'en 1946. [...]
[...] Il contrôle aussi le secteur de l'énergie avec la création de sociétés mixtes pour la production et la distribution d'hydroélectricité (avec notamment en 1921 la création de la Compagnie Nationale du Rhône chargé de l'aménagement du Rhône afin de produire de l'électricité). L'Etat intervient aussi dans le secteur pétrolier. En effet, pendant la guerre, il y a eu une pénurie de pétrole et l'Etat français s'est aperçu combien, il était dépendant des compagnies pétrolières britanniques et américaines. Ainsi, pendant la guerre, l'Etat français prend 25% de la Turkish Petroleum Company. En 1924, l'Etat crée la Compagnie Française des Pétroles (dont qu'il détient 25% puis 35% en 1931). [...]
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