Politique de rigueur, politique de relance, conception libérale, conception monétariste, demande, inflation, Friedman, chômage, plan de redressement, plan Fourcade, plans Barre
Sur cette question, il y a deux conceptions majoritaires : la conception libérale et monétariste. La relance réside sur la demande, et donc ne résout pas les problèmes d'offre, ou bien la relance repose sur l'inflation, elle est à l'origine de la stagflation (Friedman). Le chômage est naturel, la relance conduit à l'inflation.
L'école monétariste, dont Friedman est le porte-parole le plus fort, montre que les politiques de relance sont inefficaces puisqu'elles accélèrent l'inflation à long terme et ne diminuent pas le chômage. Friedman montre qu'à court terme les agents sont victimes d'illusion monétaire, mais à long terme il y a un effet Ricardo Barro : l'Etat augmente ses dépenses, mais les agents anticipent l'augmentation de la dette et donc le prélèvement d'impôts. Les agents épargnent pour se prémunir contre une hausse d'impôts. La politique n'a aucun effet.
[...] A la fin des années 90, Malinvaud préconise la mise en place d'un vaste plan contre le chômage. Il faudrait transférer les baisses des charges sur les salaires (cotisations sociales) sur les impôts. Ainsi cette hausse d'impôt pourrait servir de financement à un plan de relance européen (250 millions d'euros). Dossier : Rigueur ou croissance ? Le plan de rigueur français est inévitable Croissance française est revue à la baisse, mais la seule solution pour maintenir le déficit est de mettre en place un plan d'austérité. [...]
[...] La règle est stable et augmente l'efficacité des politiques de la BC. - Réputation/Crédibilité : les politiques discrétionnaires manquent de cohérence, car elles s'adaptent à la conjoncture incertaine. De plus, il n'est pas certain que la politique monétaire fasse effet, les anticipations des agents sont incertaines ( nécessité de mener une politique cohérente. Friedman défend l'idée que la politique monétaire doit permettre l'évolution de la MM compatible avec le taux de croissance, car sinon une hausse de M entraîne une hausse des Prix (équation Fisher). [...]
[...] Relance Mauroy 1982 Augmentation des dépenses publiques de 27%. Création d'emplois publics : créés. Programme de lutte contre le chômage par les aides à l'emploi + revalorisation du SMIC. L'Etat prend à sa charge une partie des cotisations sociales dans le textile pour favoriser l'embauche dans ce secteur. Echec : - Taux de croissance inférieur à celui attendu : 0.3 points de croissance supplémentaires - Poussé inflationniste qui creuse le déficit extérieur - Spéculation contre le franc qui maintient des taux d'intérêts élevés ( chômage - Endettement extérieur français élevé (contrainte extérieure) Contrainte extérieure qui a le plus porté préjudice à cette relance. [...]
[...] ← Relance se confronte à un problème avec la contrainte extérieure (mondialisation de l'économie). - Keynésiens ← La relance par l'offre ne suffit pas à résoudre les problèmes, sous-emploi est du à l'insuffisance de la demande, pas assez d'investissement ← La contrainte extérieure n'est pas réellement une contrainte, puisque le policy mix permet de résorber ce problème (cf ISLM) + chaque pays n'a pas la même dépendance vis-à-vis de l'extérieur (cf USA en 1983) + petits pays peuvent coordonner leurs relances pour neutraliser la contrainte extérieure. [...]
[...] Mais en France, la masse salariale des administrations publiques représente et au Canada 12% ( pas de marge de manœuvre possible. Cette politique d'austérité a été d'autant plus efficace que la croissance était de par an en moyenne, entre 1993 et 2007 (dynamisme de l'économie US, pétrole). Quel effet sur la croissance ? Travaux de l'OCDE, qui montrent que lorsque les dépenses publiques dépassent 80% du PIB, effets ricardiens (Ricardo-Barro) l'emporte sur les théories keynésiennes : la hausse du déficit provoque une chute de la demande (épargne de précaution). [...]
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