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Pour sortir l'économie de ce cercle vicieux, seul l'État peut jouer un rôle suffisant selon les partisans de l'interventionnisme keynésien. Il peut en premier lieu faire une politique budgétaire. L'État reçoit des impôts « T » et verse des dépenses publiques « G » : « T-G » est son solde budgétaire. Pour relancer l'économie, il augmente les dépenses publiques, ce qui va creuser le solde budgétaire : mais il est préférable selon Keynes d'avoir un solde budgétaire négatif pendant quelques mois, plutôt que de laisser une crise économique s'installer pendant des années.
L'aide de l'État peut être de tout type : il peut passer des commandes auprès d'entreprises, embaucher directement des personnes, faire des plans de relance pour stimuler la demande privée, mener une politique redistributive visant à augmenter le pouvoir d'achat pour stimuler la consommation des ménages. Ce qui compte au niveau macroéconomique, c'est un transfert de valeur de l'État au secteur privé.
Pour qu'il y ait un effet de relance, il y a peu d'enjeu sur la nature de l'activité stimulée.
[...] Soit la personne faisait défaut de paiement et le bien était saisi par la banque. Mais ce n'était pas un problème puisque le bien saisi était revendu à coup sûr. Mais d'un point de vue collectif, on accède à un niveau de risque très élevé : il faut bien que ces logements correspondent à un besoin. On se mettait à construire des lotissements où l'on n'avait pas besoin de logement, mais les biens étaient achetés par lespersonnes dans l'optique de les revendre et non de les occuper. [...]
[...] Le financement Point de leçon Lorsque l'entreprise a suffisamment de moyens pour s'autofinancer, on dit qu'elle se finance sur ses fonds propres. Lorsqu'elle n'a pas assezde capital de réserve pour mener l'investissement qu'elle souhaite faire, elle a recours à unfinancement externe : il peut être direct ou intermédié. Lorsque l'entreprise est suffisamment puissante pour être cotée en bourse : L'émission d'actions : Cesont des parts de propriété de l'entreprise. Mais le risque, c'est la dilution de la propriété. En effet, l'entrée en capital d'un gros agent financier, qui pèse plus de 50% du capital de l'entreprise peut faire en sorte que le propriétaire originel perdeson pouvoir décisionnel : avec un nombre de voix proportionnel à la part possédée du capital de l'entreprise lors de l'assemblée générale des actionnaires, le ou les actionnaires les plus prépondérants sont les plus influents et donc sont ceux qui prennentles décisions de l'entreprise. [...]
[...] Les marchés dérivés, un autre problème Tout un tas de titres différents se vendent : On peut parler desmarchés au comptant : des lieux de vente et d'achat, sans de délai ni de rétractation possible. C'est le cas sur le marché des actions. Les marchés dérivés sont des marchés reliésà ces marchés de référence (au comptant) mais dans lesquels s'échangent des titres dérivés. Par exemple descontrats à terme : signer un contrat avec quelqu'un qui s'engage à me vendre dans X mois une certaine quantité à un certain prix. Quand peut-onavoir recours à ce type de titre ? [...]
[...] Mais, ce faisant, l'offre augmente, ce qui a pour effet de tirer les prixvers le bas. Dès lors que les prix ont commencé à stagner, les acteurs se sont dit que c'était le moment de vendre, ce qui tirait encore plus les prix vers le bas. Tout l'équilibre financier était basé sur le fait d'espérer revendre plus cher les biens immobiliers : c'était la stratégie des particuliers mais également des banques qui saisissaient les biens. Ainsi, à la chute des prix, de plus en plus d'emprunteurs étaient en défaut et les biens saisis ne se vendaient plus : les banques n'arrivent plus à couvrir leurs pertes par la vente des biens saisis, et le nombre de biens saisis augmentant, le prix de l'immobilier n'a fait que chuter plus bas. [...]
[...] Il est aujourd'hui à 0. Le taux de facilité de prêt marginal correspond lui aussi au taux d'intérêt payé par les banques commerciales lorsqu'elles empruntent des liquidités. Le taux de facilité de dépôt : les banques de commercialesont toutes des comptes à la banque centrale. Il existe donc un taux d'intérêt pour l'argent qui repose sur ces comptes. Aujourd'hui, le taux de facilité de dépôt est négatif, ce qui veut dire que la banque centrale ponctionne de l'argent au lieu de rémunérer les dépôts : cela oblige les banques à utiliser cet argent pour relancer l'économie. [...]
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