enjeux environnementaux, Europe, monde, multinationale de l'eau, irrigation, société de consommation, HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, eau
Les services publics de l'eau sont très locaux. La demande en eau est locale. L'échelle est très concentrée.
Le caractère local est pris en compte par les obligations de qualité de l'eau. Selon les villes, cette qualité peut être différente, car certaines villes n'ont pas les compétences ou les ressources à disposition pour gérer l'eau.
C'est pour cela que les entreprises multinationales vont être favorisées, car elles apportent des solutions clés en main. Elles sont soutenues par les organisations internationales. Ces entreprises sont capables d'innover, ont un savoir-faire. Le rôle de l'histoire est très important, car elles sont souvent pionnières dans certaines idées.
[...] Le but est de s'imposer comme des partenaires incontournables des collectivités locales. Verticale. Le but est de contrôler toute la chaîne de valeur, contrôler toute la chaîne. Ce sont les raisons pour lesquelles il y a un lien fort entre des groupes de BTP et de l'eau. Finalement, selon Lorrain, il contrôle tellement tout que la production physique des villes constitue un vaste marché unifié par les stratégies de quelques entreprises multisectorielles. Effectif. C'est la combinaison des deux. C'est celle de Véolia. [...]
[...] Les entreprises sont trop avantagées par le CIRDI. Les entreprises de l'eau ne connaissent pas assez le terrain, l'ont pas assez étudié. Un autre exemple peut être celui de la Bolivie avec l'exemple de Cochabamba. C'est une aire urbaine de 1,3 millions d'habitants. Comme pour Cordoba, il y a une concession en 1999 à un consortium privé américain. Il y a une hausse très forte des tarifs qui occasionne de violentes révoltes et émeutes en 2000. Ce contrat est annulé au bout de 6 mois. [...]
[...] En 91, seulement 14% de l'eau a accès convenable à une bonne qualité de l'eau. Cette privatisation va être houleuse et va avoir lieu de 1994 à 1997. En 1994, il y a un appel d'offres pour la gestion de l'eau potable mais pas l'assainissement. La privatisation va créer la polémique parce qu'il n'y a pas de débat parlementaire au niveau de la région de Cordoba. Les élus locaux s'opposent donc à ce projet car on ne prend pas en compte leurs avis. On a une médiatisation très forte de cette privatisation. [...]
[...] Dans les services d'eau, on a donc un côté capitalistique avec des investissements. Il faut des fortes capacités d'investissement car le temps d'amortissement est très long. De plus, ces entreprises ont besoin d'informations nombreuses et précises sur la qualité et la quantité de l'eau. L'eau est un service très complexe. Derrière ces investissements, il y a une certaine prise de risques car on doit satisfaire l'usager, les investissements sont conséquents. Ces flux financiers sont donc importants et impliquent de nombreux acteurs. [...]
[...] L'alimentation en Eau Potable et l'assainissement vont être l'objet d'attaques virulentes. Les pouvoirs publics vont cibler un opérateur ou une régie qui fonctionne mal. Des manifestations vont être assez fortes contre les grandes entreprises de l'eau. À l'échelle du pays, cette question sur l'eau a eu deux phases. La première est une phase de privatisation dans les années 1990. Dans ces années-là, l'Argentine est marquée par une très forte inflation. De plus, la dette argentine est forte et il faudrait la réduire. [...]
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