Politiques économiques, keynésiens, politiques budgétaires, économie de marché, inflation, chômage, courbe de Philipps, monétaristes, Friedmann, nouveaux classiques, crises économiques, dépenses publiques
Pour Keynes, l'équilibre dans une économie de marché ne pouvait être que le fruit du hasard, parce que l'équilibre est l'exception et le déséquilibre la règle, l'état avait un rôle à jouer pour réguler la conjoncture. Plus précisément, Keynes définit deux types de déséquilibre : inflation et chômage.
[...] Sous cette hypothèse d'anticipation rationnelle, la politique économique devient inefficace voir nuisible. Prenons d'abord le cas de la politique budgétaire : supposons que pour augmenter la demande globale et relancer la production et l'emploi, l'état augmente ces dépenses publiques de les agents anticipent alors une hausse future de leurs impôts de 10% permettant de financer le supplément de dépenses publiques, il décide alors, dès maintenant, de diminuer leurs consommations afin d'augmenter leurs épargnes pour payer ces impôts futurs. Cette baisse de la consommation plombe alors encore plus la demande et accentue le ralentissement économique, les nouveaux classiques concluent ainsi à l'inefficacité de la politique budgétaire. [...]
[...] C'est ainsi qu'une page se tourne dans la mesure où les libéraux vont pouvoir revenir sur le devant de la scène. Les monétaristes contestent l'efficacité à long terme des politiques économiques Le monétarisme est attaché à Friedmann. Dans les années 60, Milton Friedmann remet en cause l'efficacité de la politique budgétaire au cœur de l'analyse keynésienne. Pour cela, il avance 2 types d'arguments : nature empirique : dans cette perspective, si l'on suit les idées de Keynes, une augmentation des dépenses publiques devrait s'accompagner d'une augmentation de la production nationale et inversement. [...]
[...] Les politiques économiques sont-elles utiles ? Les keynésiens placent les politiques budgétaires et monétaires au cœur de l'intervention de l'État dans une économie de marché Pour Keynes : l'équilibre dans une économie de marché ne pouvait être que le fruit du hasard, parce que l'équilibre est l'exception et le déséquilibre la règle, l'état avait un rôle à jouer pour réguler la conjoncture. Plus précisément, Keynes définit 2 types de déséquilibre : - inflation et chômage. La première est le signe d'une surchauffe de l'économie, c'est-à-dire d'un excès de demande par rapport aux capacités de production. [...]
[...] En d'autres termes, pour Friedmann, la politique monétaire peut être utile à court terme, mais à long terme, non seulement elle est inefficace pour lutter contre le chômage, mais en plus elle est nuisible au sens où elle ajoute un problème supplémentaire à l'économie : celui de l'inflation. Les nouveaux classiques radicalisent la conclusion des monétaristes en montrant que la politique économique est inefficace, quel que soit l'horizon temporel. Avec Friedman, les anticipations sont qualifiées d'adaptatives au sens où les agents économiques adaptent leurs comportements après un certain délai. Cette hypothèse implique donc qu'il se trompe systématiquement puisque par exemple lorsque les autorités publiques mènent une politique monétaire de relance, ils n'anticipent pas l'inflation qu'elle engendre et supporte systématiquement une perte temporaire de pouvoir d'achat. [...]
[...] Concrètement, cela signifie que l'état annonce une politique et que dans les faits, il en applique une autre. L'objectif est de la rendre imprévisible afin que les agents, par l'adaptation de leurs comportements n'en neutralisent pas les effets. Par exemple, les autorités publiques annoncent une hausse de 10% de la masse monétaire, mais l'augmentent en réalité de 20%. Ainsi, l'augmentation négociait des salaires nominaux ne suffira pas à empêcher la baisse des salaires réels, ce qui incitera les entreprises à embaucher. [...]
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