Lorsqu'ils sont confrontés à des problèmes macroéconomiques, les Etats peuvent mettre en place des politiques économiques ou sociales afin de lutter contre. Les réponses apportées peuvent être immédiates ou sur le long terme. On distingue donc deux types de politiques macroéconomiques : les politiques conjoncturelles et les politiques structurelles.
Une politique conjoncturelle est une action de court terme, limitée dans le temps. C'est l'ensemble des interventions de l'Etat visant à maintenir ou à restaurer sur une courte période les quatre grands équilibres dits du « carré magique » : croissance, stabilité des prix, emploi et équilibre extérieur. Les politiques « de relance » ont pour objectif la croissance et l'emploi; les politiques « de rigueur » ont pour objectif la stabilité des prix et l'équilibre extérieur.
[...] Cette politique est extrêmement coûteuse pour l'Etat et le déficit qu'elle entraine est censé être résorbé par l'impôt sur le long terme. Cependant, si ce raisonnement est vrai dans des économies fermées ou peu ouvertes, il peut s'avérer incorrect dans des économies fortement ouvertes comme le sont les économies modernes. L'Etat s'endette pour dynamiser l'investissement des entreprises et la consommation des ménages. Mais si les produits consommés à la marge de cette augmentation de revenu sont des produits importés, l'augmentation du PIB est nulle et crée une dégradation de la balance commerciale. [...]
[...] La politique de revenus : l'Etat peut garantir ou tenter de garantir un certain niveau de revenu à ses citoyens en instaurant un salaire minimum (SMIG, SMIC ) ou en établissant une relation artificielle entre salaire et niveau des prix (indexation). Ainsi, les gouvernements ont plusieurs moyens d'agir ; on distingue deux grands types de politiques conjoncturelles : les politiques de relance et de rigueur. Les politiques de relance ont pour but de dynamiser la croissance et l'emploi. Les libéraux considèrent, à l'instar de Jean Baptiste Say (1767-1832) que l'offre crée sa propre demande : c'est la loi des débouchés. [...]
[...] Il est donc inutile et dangereux de stimuler la demande. L'Etat doit rester un Etat gendarme c'est-à-dire qui se limite à ses fonctions régaliennes, afin de laisser le marché autorégulateur assurer son équilibre. Ils sont partisans de la main invisible et donc opposée aux mesures empêchant la confrontation naturelle et libre des intérêts individuels censés assurer le bien-être collectif. Ils s'opposent à une protection sociale lourde, car coûteuse. L'équilibre budgétaire est une condition requise ainsi qu'une fiscalité allégée pour créer un climat favorable à la liberté d'entreprise. [...]
[...] On a couplé cette mesure à une politique de monnaie forte ; en effet : une monnaie forte l'est relativement aux autres monnaies. Ainsi si l'on augmente les taux d'intérêt, cela confère à la monnaie une valeur supérieure et attire les capitaux. L'Offre de monnaie se retrouve inférieure à la Demande de monnaie ce qui entraine une hausse du Prix de la monnaie. Ce prix élevé de la monnaie entraine une baisse des investissements et donc un ralentissement de l'activité économique, donc une baisse de l'inflation. [...]
[...] On parle de politiques structurelles mises en place par les gouvernements. Ces politiques visent à agir sur le long terme et peuvent même être dans un premier temps contreproductives. Des exemples de politiques structurelles : Nationalisations / privatisations Politique de recherche Politique industrielle Politique de règlementation de l'environnement Politique de réduction du temps de travail Nous nous intéresserons à deux politiques structurelles : la politique de désinflation et les politiques sociales. La politique de désinflation a pour but, comme son nom l'indique, de lutter contre l'inflation à court terme, pour agir sur l'emploi à long terme. [...]
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