Les objectifs et les instruments de la politique monétaire . les mutations de l'environnement économique et financière de la politique monétaire
La politique monétaire est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de stabilité des prix. Elle tâche également d'atteindre les autres objectifs de la politique économique, qualifiés de triangle keynésien : la croissance, le plein emploi, l'équilibre extérieur.
La politique monétaire est, au même titre que la politique budgétaire, un instrument de la politique économique. J. Tinbergen (1961), fondateur de la théorie de la politique économique, écrit que «la politique économique consiste dans la manipulation délibérée d'un certain nombre de moyens mis en oeuvre pour atteindre certaines fins».
[...] les objectifs intermédiaires I L'agrégat monétaire I Le taux d'intérêt I le taux de change I.3. les indicateurs de la politique monétaire I.4. Les instruments de la politique monétaire I Les instruments directs I .1La sélectivité du crédit I L'encadrement du crédit I Les instruments indirects I Le réescompte I Les réserves obligatoires I L'open market II. les mutations de l'environnement économique et financier de la politique monétaire II.1. la globalisation financière II La déréglementation II La désintermédiation II Le décloisonnement des marchés II.2. [...]
[...] 975-1009 FRANkEL J., ROSE A., (1995), Empirical Research on Nominal Exchange Rates dans IJandbook of International Economics, vol. III, p. 1689-1729. J. Tinbergen «Techniques modernes de la politique économique», Dunod, Paris. Jean Lange, (1970), Essai sur l'efficacité de la politique monétaire Revue économique, Volume 21, Numéro 6 p 1005. HARI JOCIVELIS G. [1988], Economics News, Exchange Rates and Interest Rates Journal of International Money and Finance p. 23-35. [...]
[...] Une telle réforme fiscale permet d'atténuer les conflits sociaux concernant le partage du revenu national. Et comme l'inflation, selon Allais, trouve sa raison d'être dans ces conflits, on peut saisir l'importance du consensus social pour l'efficacité de la politique monétaire. IV L'ambigüité des études sur l'efficacité de la politique monétaire Jean langue (1970) en réalité, on ne peut sérieusement aboutir à des affirmations catégoriques ; la politique monétaire n'est pas bonne ou mauvaise selon la nature positive ou négative des corrélations que l'on enregistré entre les variables statistiques Quelles variables, d'ailleurs, a-t-on choisies? [...]
[...] La politique d'open market consiste, pour la banque centrale, à acheter ou à vendre des titres aux conditions en vigueur sur le marché. Si la banque centrale envisage de freiner la progression de la masse monétaire, elle doit chercher à rendre plus difficile le refinancement des banques sur le marché monétaire. Elle vend des titres sur le marché et reçoit en paiement de la monnaie centrale. Cette intervention a un double effet : - un effet quantité qui se traduit par la raréfaction de la monnaie centrale sur le marché et donc par moins de possibilités pour les banques de prêter. [...]
[...] Cependant, jusqu'à présent, les études existantes se sont limitées à l'impact de signaux spécifiques de politique monétaire, en particulier les annonces sur le taux d'escompte américain. Par exemple, Batten et Thornton (1984) ont montré, à travers des données journalières, que les augmentations non techniques du taux d'escompte provoquent une appréciation du dollar. De même, Hardouvelis (1988) conclut que les augmentations non anticipées du taux d'escompte ont un effet positif sur le dollar (appréciation). Harvey et Huang (1994) ont considéré, quant à eux, l'impact des opérations d'open market de la Réserve fédérale américaine sur les marchés financiers, mais n'ont pas trouvé d'effets significatifs sur le niveau et la volatilité de plusieurs taux de change. [...]
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