Keynes Politique monétaire demande agrégée
Au début des années 30, quand la crise éclate, la pensée économique la plus répandue était que les prix étaient flexibles y compris à CT qu'il ne servait à rien que les états interviennent en s'endettant pour sortir l'économie de la crise.
Ces idées impliquaient que les ressources de l'économie étaient à peu près toujours utilisées à plein et que la solution résidait dans le libre jeu des marchés.
Keynes s'opposa à ces vues en défendant l'idée que les ressources pouvaient être sous-utilisées par le marché en raison de la faiblesse de la demande agrégée et que dans ces conditions des politiques fiscales et monétaires pouvaient jouer un rôle stimulant.
[...] Dérivées de r ; ε) Dérivée par rapport à indice de confiance : Dε = = Cε + Iε Plus est élevé, plus la confiance est forte. D Ré-écriture de la condition d'équilibre sur le marché des biens et services: A VOS NOTES : Ré-écrivons la condition d'équilibre du marché des biens et services Output initial = Output de LT = Y = C + I + G Y = C(Y,G,ε) + I(Y,G,ε, + G Prendre une approximation linéaire d'ordre 1 de cette fonction (au voisinage de l'équilibre de LT càd au voisinage de Y barre, C barre, G barre, ε barre et r barre). [...]
[...] Un certain nb de BC ont se parfois donner des objectifs de taux de croissance constant de leur masse monétaire à la Friedman . Mais d'après Taylor (1993), la BC peut faire aussi bien en ajustant son TI de court terme aux déviations de l'inflation et de l'output par rapport à sa valeur de long terme Taylor suggère aux banquiers centraux de choisir la règle suivante : Cela veut dire qu'ils doivent arbitrer entre inflation et soutien à l'output La règle de Taylor La BC choisit les coefficients h et b . [...]
[...] Condition d'équilibre sur le marché 1 des biens et services exprimée en déviation relative par rapport à l'équilibre de LT. Interprétation _ _ _ y - y = α1(g - - α2(r - + v Donner expressions des constantes et de v Interprétation : l'output gap peut être “approximé” comme une fonction linéaire des déviations de " et du taux d'intérêt r par rapport à leurs valeurs de LT Le taux d'intérêt de LT peut être obtenu en résolvant l'équation Y = r ; ε) + G Rôle joué par le multiplicateur keynésien . [...]
[...] cherche à stabiliser l'output autour de sa valeur de LT et se donne aussi une inflation cible Plus la BC met l'accent sur la stabilisation de l'output plus b sera grande et h faible (et vice versa) Pour avoir une hausse de r en cas d'inflation il faut que h > 0 ou si on préfère que 1 + h > 1 sinon on a une baisse de r et la demande globale augmente encore (Investissement stimulé) . d'où l'économie s'en trouve déstabilisée (l'inflation s'aggrave) Les BC suivent-elles la règle de Taylor ? Beaucoup de BC suivent en effet cette règle, implicitement en tout cas L'approche à la Friedman suppose qu'on connaisse bien la structure de la demande de monnaie Or celle-ci s'est souvent montrée instable suite aux nombreuses innovations financières . [...]
[...] : le taux d'intérêt réel à LT est déterminé par l'effort d'épargne et la productivité Mais à CT il l'est par la demande et la politique monétaire Plan On va décrire l'équilibre sur le marché des biens et services puis celui sur le marché de la monnaie, ainsi que la politique monétaire on pourra alors montrer comment on obtient la courbe de demande agrégée et comment celle-ci dépend notamment de politique monétaire Le marché des biens et services : L'équilibre sur le marché des biens et services: Demande de biens et services et output On rassemble tout ce qu'on a vu précédemment : Equilibre : Y = C + I + G Soit encore avec les fonctions obtenues ds chap. [...]
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