La politique monétaire désigne l'ensemble des actions mises en œuvre par les autorités monétaires pour procurer à l‘économie la quantité de monnaie nécessaire à la poursuite de la croissance économique.
Le système de change fixe signifie qu'on ne peut plus mener de politique monétaire autonome sans contrôle des mouvements de capitaux (triangle d'incompatibilité de Mundell). Cela fonctionnait très bien car le marché des capitaux était très peu développé et le financement de l'économie se faisait essentiellement par les banques grâce à l'encadrement du crédit. Le phénomène d'inflation était considéré comme un mal nécessaire.
[...] -le taux du marché de la monnaie centrale. Taux auquel s'échange la monnaie centrale. Pour atteindre les objectifs opérationnels, les autorités monétaires ont certains instruments qui agissent sur objectif final par le biais de canaux. Les instruments de la politique monétaire. Le contrôle direct de la liquidité : l'encadrement du crédit. Il faut limiter l'octroi de crédits pour limiter la quantité de monnaie en circulation qui augmente lors de la création monétaire. Les banques qui ne respectent pas ça sont sanctionnées (hausse de réserves obligatoires). [...]
[...] Taux de refinancement : Appel d'offres de la banque centrale qui recense les demandes et détermine MC et le taux de refinancement. En échange de titres que la banque centrale prend en pension contre des liquidités. Taux plancher/taux plafond : EONIA : taux au jour le jour des opérations à 24h. Taux de facilité de prêt marginal : D de liquidité vient des établissements de crédit. Prise en pension de titres contre MC. Taux plafond de l'EONIA. Politique de facilités permanentes. Taux de facilité de dépôts : taux plancher du marché interbancaire. [...]
[...] Critique de la politique monétaire discrétionnaire. Objectifs et instruments de la politique monétaire A/Les objectifs finals Les objectifs traditionnels de la politique économique sont la stabilité des prix, la recherche de la croissance et de l'emploi et un certain équilibre extérieur. La stabilité des prix des actifs est l'objectif premier de la politique monétaire. Celle-ci a des effets indirects sur l'activité économique et sur l'emploi. D'après la règle de Timbergen (1952) Aujourd'hui les banques centrales ont un instrument : l'intervention sur le marché monétaire. [...]
[...] 3/Les agrégats monétaires. a)le pilier monétaire Accorder un rôle prédominant à la monnaie signalée par la valeur de référence pour la croissance de M3. La BCE a fixé un taux de croissance annuel inférieur ou égal à 4,5%. Depuis 2003 ça s'est assoupli, il s'agit d'analyser les tendances monétaires. Le pilier économique La BCE suit l'évolution des salaires, des patrimoines financiers (côté demande), des traitements (Impact sur la consommation. Elle suit aussi les dépenses budgétaires qui génèrent des consommations publiques. [...]
[...] Cette règle enlève toute autonomie à la politique monétaire à court terme, ainsi elle n'est plus discrétionnaire. Une politique monétaire n'a pas d'effets durables sur l'économie réelle. Anticipations rationnelles : Les agents n'apprennent pas que de leurs erreurs passées, mais ils sont parfaitement rationnels et forment leurs anticipations à partir de toute l'information disponible, et pas seulement passée. Connaissance des évènements et des bonnes théories économiques (TQM) ; les agents ne sont pas trompés. Une politique discrétionnaire va engendrer un biais inflationniste. [...]
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