Politique économique et financière, approches doctrinales, fondements théoriques de l'interventionnisme, objectifs politiques, instruments de politique économique
Pour l'école classique dont la logique repose sur la loi des débouchés ou loi de JEAN BAPTISTE SAY, tout ce qui est produit peut être vendu à un prix raisonnable donc il ne peut pas y avoir de surproduction généralisée et durable. L'état stationnaire s'il est inconcevable sera contourné grâce au progrès technique.
Pour les théoriciens classiques, il existe comme un ordre naturel que l'on peut appeler la loi du marché qui s'il est assuré permet de réaliser l'équilibre général et cela de manière spontanée et pour que la loi du marché puisse être protégée il faut éviter l'intervention de l'État dans le domaine économique, cela vaut aussi pour les relations économiques internationales. Les interventions de l'État sont donc nuisibles. L'action de l'État doit se limiter à la défense des institutions nécessaires au développement de la libre concurrence (contrat individuel et propriété privée) et cela par la prise en charge des services publics non rentables financièrement (justice, sécurité, infrastructures...).
Pour ADAMS SMITH la société est essentiellement un échange de service entre les individus et l'ordre social repose sur la tendance à admirer les riches et les puissants et donc à leur obéir. Donc la société n'est pas parfaite du fait de l'opposition entre justice sociale et ordre économique réalisée à travers les intérêts individuels.
[...] Avec les théories Keynésiennes sur les vertus de la politique de relance. Ce grand apport réside dans la mise en évidence d'un effet multiplicateur des dépenses publiques sur la croissance : une croissance des dépenses publiques non seulement complète la demande privée mais représente aussi un surcroit de revenus pour les producteurs qui eux même seront à l'origine de nouvelles dépenses et ainsi de suite. L'importance de l'effet multiplicateur dépend de la part du revenu que les ménages consacrent à la consommation. [...]
[...] Il s'agit d'accumuler les excédents en période d'expansion en prévision des creux de cycle pour renforcer l'impact des stabilisateurs automatiques. Définition d'une trajectoire d'endettement à l'horizon d'au moins trois ans. Les effets de la politique budgétaire - Les effets directs L'Etat consitue le 1er producteur et le 1er employeur. Ses choix en matière de service public (justice, police, santé, éducation, défense, sécurité sociale . ) et d'infrastructures (routes, ports . ) agissent sur le PIB. L'État agit aussi sur l'emploi à travers le recrutement et la formation. [...]
[...] - La spéculation Elle consiste à faire des prévisions sur l'évolution future des marchés et à prendre des décisions de placement qui maximisent les profits dans les cas où les prévisions se réalisent. Exemple : Les agents qui prévoient une dépréciation du francs CFA par rapport au Dollar vont vendre du CFA contre du dollar. Ils espèrent ainsi acheter du Dollar à bas prix pour les revendre plus tard aux prix fort et réaliser une plus value. Donc la spéculation constitue un des facteurs déterminants des mouvements des capitaux à CT et détermine en partie l'équilibre de la balance des paiements et le niveau des taux de change. [...]
[...] La vision économique de la politique est un instrument pour comprendre les décisions politiques. SECTION 2 : LE MARCHÉ Le marché politique est le lieu où les décisions sont d'une manière ou d'une autre le résultat d'une interaction entre les demandes des individus, des groupes de pression et les offres des leaders et des partis politiques. L'offre politique Elle est le fait des hommes politiques qui sont associés dans des entreprises ou firmes politiques, appelées communèment des partis ou mouvements politiques qui ont deux objectifs principaux : Maximiser leur part de marché d'opinion favorables de sièges obtenus aux électeurs) La conquête de pouvoir ou le maintien au pouvoir Ces deux objectifs ne sont pas toujours compatibles et leur hierarchie varie selon les circonstances. [...]
[...] En conclusion sur la question des débouchés, les mécanismes d'ajustement par la variation des prix et les taux d'intérêt ne joue pas. SECTION 3 : LE PROBLEME DU CHÔMAGE Pour les classiques et les néoclassiques, le chômage n'est pas le signe d'une inefficacité fondamentale des mécanismes de l'économie du marché mais plutôt un signe de manque de liberté, car se sont les rigidité institutionnelles des salaires qui entravent le fonctionnement des marchés du travail. Dans la réalité, on remarque que soit les baisses de salaire ne se produisent pas ou si elles se produisent n'entraînent pas de réduction du chômage. [...]
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