politique économique, monnaie, taux d'intérêt, politiques monétaires américaine et européenne, inflation, déflation
La monnaie est à la fois une créance et une dette. Détenir un billet de banque c'est par exemple détenir une créance sur la banque centrale (elle a une dette) et c'est en échange de cette créance que les commerçants acceptent de livrer des marchandises. Au même titre que les valeurs mobilières (actions, obligations…) ou les biens immobiliers, la monnaie est alors un instrument d'épargne, un moyen de conserver la richesse (patrimoine), qui présente deux caractéristiques : sa liquidité et le fait qu'on l'accepte dans les échanges.
[...] Le prix des biens se fera en fonction de la satisfaction que l'agent économique en tirera par rapport à l'autre bien. Ce qui veut dire que la monnaie est totalement absente de la transaction. Pour les classiques, la monnaie n'est qu'un voile ce qui veut dire qu'elle est neutre, elle n'est qu'un instrument intermédiaire dans les échanges et ne peut être désirée pour elle-même, ce qui va être remis en cause plus tard par KEYNES. L'analyse keynésienne La monnaie est désirable pour elle-même, à la différence des classiques. [...]
[...] Les commerçants savent que la banque garantit le paiement des transactions. Elle remplit 3 fonctions : - instrument de paiement - instrument de retrait : favorise la substituabilité entre la monnaie scripturale et monnaie fiduciaire. - instrument de crédit : elle donne à son titulaire le droit d'effectuer des achats à paiement différé. Elle présente l'avantage d'une durabilité plus importante que le chèque, car c'est un support plastique. La monnaie électronique Elle va de pair avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication. [...]
[...] Si un Etat ne paye pas on parle de risque souverain. Ex : Russie en 1917, Argentine aux années 2000. Le risque est un risque pays = Il apparait dès lors d'un pays fait état d'une demande de rééchelonnement ou d'un moratoire pour payer sa dette. Il n'y a pas toujours des renversements de gouvernement mais comme chaque pays il peut y avoir des problèmes de trésorerie. Le pays demande alors un délai. En Argentine avant d'avoir un risque souverain il y a eu un risque pays. [...]
[...] La nouvelle école classique C'est LUCAS qui va développer le principe d'anticipation rationnelle qui veut dire que je vais prendre ma décision de façon rationnelle avec l'ensemble des informations que je vais avoir à ma disposition, totalement disponibles pour l'ensemble des agents économique. En moyenne, les agents économiques vont anticiper au mieux l'inflation. Par exemple, les salariés vont demander des augmentations de salaires en anticipant sur l'inflation qu'ils prévoient, ce qui va augmenter les coûts de production. Pour les classiques, l'inflation augmente parce qu'il y a trop de monnaie en circulation. Pour les keynésiens, il y a inflation pour diverses raisons qui n'ont pas de lien direct avec la monnaie. [...]
[...] Procédure exceptionnelle. Catégories d'opérations Opérations principales de refinancement : cela constitue le canal essentiel de refinancement des banques. Le taux d'intérêt s'appelle le taux directeur de la BC. L'évolution de ce taux représente le signal par excellence de l'orientation de la politique monétaire de la BCE. Lorsque la BCE remonte ce taux, cela veut dire que l'argent sera plus cher. Opérations de refinancement à plus long terme : ce sont des opérations de cession temporaire qui permettent d'apporter en complément des liquidités au marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture