La politique budgétaire est une politique conjoncturelle qui agit sur le niveau d'activité économique d'un pays. Elle constitue, avec la politique monétaire, l'un des principaux leviers de la politique économique de l'Etat et consiste à utiliser certains instruments budgétaires comme les dépenses publiques ou les prélèvements fiscaux, pour influer sur la conjoncture économique. Ainsi le gouvernement l'utilise, lorsqu'il souhaite modifier le budget de l'Etat d'une façon telle que les conséquences sur l'économie totale du pays soient susceptibles d'augmenter la croissance ou d'atteindre des objectifs sociétaux.
A travers ce travail de recherche, j'ai souhaité en trois parties, présenter la politique budgétaire de la façon suivante : premièrement, les enjeux de la politique budgétaire et l'analyse keynésienne, deuxièmement, les limites exprimées par les critiques des libéraux et monétaristes et les contraintes extérieures et enfin troisièmement, les marges de manœuvre actuelles.
La politique budgétaire est souvent une composante d'une politique de relance globale (politique ayant pour but de provoquer la relance de l'économie d'un pays en favorisant la croissance économique et en luttant contre un chômage élevé par une augmentation des dépenses publiques ; politique pouvant aussi prendre la forme d'une politique monétaire), ou au contraire d'une politique de rigueur dont le but est d'éviter l'accumulation de déficits publics et de freiner l'inflation qui, trop élevée, perturbe le bon fonctionnement économique.
[...] Selon les économistes actuels, pour maîtriser les effets cumulatifs des déficits publics, un gouvernement a deux possibilités : jouer la croissance (selon la théorie keynésienne où l'on espère obtenir de la progression de l'activité un surcroît de recettes fiscales pour rééquilibrer les comptes) ou réduire les dépenses publiques afin que l'effet sur les taux d'intérêt soit important, de façon à provoquer des comportements favorables de la part des entreprises et des ménages. L'instrument budgétaire est donc au coeur de débat de la politique économique. Une façon de se sortir de ce qui peut apparaître comme une impasse consisterait à enrichir la notion de politique budgétaire en préconisant par exemple la possibilité d'une politique globale européenne. [...]
[...] Cette restructuration permet ainsi la maîtrise de la dépense locale. La LOLF correspond à un acte d'engagement pris au niveau européen, notamment dans le cadre du Pacte de Stabilité et de Croissance. Sur le plan budgétaire, les ambitions de la LOLF sont : L'accroissement de l'efficacité des gestionnaires de l'administration par l'augmentation de leur autonomie ; La concertation du Parlement et du Gouvernement dans les choix budgétaires ; Le développement de la culture de la performance. La nouvelle structure du budget de l'Etat permet ainsi une meilleure lisibilité de l'action publique. [...]
[...] La politique budgétaire : problématique et marges de manœuvre Introduction La politique budgétaire est une politique conjoncturelle qui agit sur le niveau d'activité économique d'un pays. Elle constitue, avec la politique monétaire, l'un des principaux leviers de la politique économique de l'Etat et consiste à utiliser certains instruments budgétaires comme les dépenses publiques ou les prélèvements fiscaux, pour influer sur la conjoncture économique. Ainsi le gouvernement l'utilise, lorsqu'il souhaite modifier le budget de l'Etat d'une façon telle que les conséquences sur l'économie totale du pays soient susceptibles d'augmenter la croissance ou d'atteindre des objectifs sociétaux. [...]
[...] Elle comprend cinq éléments qui sont : C la consommation des ménages, I l'investissement, G les dépenses des Administrations publiques, NX = X - M les exports nets : exports totaux / M : imports totaux). II Les limites de la politique budgétaire A Les critiques des libéraux et monétaristes Les libéraux et monétaristes ont sensiblement critiqué les limites de la pensée keynésienne pour trois raisons principales. Tout d'abord ils estiment qu'il est nécessaire qu'au cours d'une politique budgétaire la consommation se reporte sur le marché français et non extérieur, cependant, l'effet multiplicateur profiterait plus aux producteurs étrangers que nationaux. [...]
[...] Un effet prix : raréfaction de l'épargne et progression des taux d'intérêt dues au tarissement des marchés financiers au détriment de l'investissement. Selon la pensée classique ou néo-classique, la politique budgétaire peut être bénéfique, mais elle perturbe également le bon fonctionnement économique et endette l'Etat, l'effet d'hystérèse[1] empêchant généralement les dépenses publiques de re-diminuer. Ainsi, dans le cadre d'une politique de relance par la consommation, on observe que, dans un premier temps, les ménages voient leurs revenus augmenter, ils consomment plus, ce qui stimule l'activité. [...]
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