politique budgétaire, budget, état, solde budgétaire
L'efficacité potentielle de la politique budgétaire dépend de :
- Niveau de la propension marginale à consommer (la valeur algébrique des multiplicateurs étant fonction de c.).
- Existence de capacité de production rentable et non utilisée faute de débouchés (sinon effet inflationniste).
- Absence de stocks excédentaires (sinon pas d'effet du multiplicateur).
- Mesures budgétaires doivent être temporaires (juste pour impulser l'activité économique).
[...] C'est moins efficace que les autres multiplicateurs Mais si augmentation des impôts et des transferts affectant proportionnellement l'ensemble des agents, le revenu global n'augmente pas, donc pas d'augmentation de la consommation ni de la production. Cette mesure n'est efficace que si augmentation des impôts des hauts revenus et augmentation des transferts des bas revenus. (la consommation globale s'accroit alors). Pourquoi la politique budgétaire est-elle a priori moins efficace en économie ouverte qu'en économie fermée ? Pour commencer, il faut préciser que la politique budgétaire peut entraîner un effet d'éviction. [...]
[...] La surveillance des Etats membres est donc nécessaire. Ensuite, il est fort possible que, sachant les politiques budgétaires encadrées, la BCE ait moins à craindre l'inflation et fixe des taux d'intérêt moins élevés. En effet, pour elle, un déficit des administrations publiques risque de se traduire par une inflation plus forte : la hausse de la demande pouvant se traduire par une hausse des prix avant que l'effet sur la production ne soit effectif. PSC : 3 règles : pas de déficit public (administrations centrales, locales et de sécurité sociale) PIB (sinon procédure pour déficit excessif). [...]
[...] En effet, depuis 2000, les impôts ont sensiblement diminué, passant de du PIB à en 2008 (par le biais de la suppression de la taxe professionnelle, de la réduction de la TVA dans la restauration Ne pas augmenter les impôts conduits selon l'équité intergénérationnelle à reporter le remboursement de la dette sur les générations futures. Une politique budgétaire autonome est-elle encore possible pour la France d'aujourd'hui ? Si non, quels sont selon les principaux obstacles à la conduite d'une telle politique ? [...]
[...] La hausse du taux d'intérêt « évince » l'investissement. Nuance à apporter aux conséquences de l'effet d'éviction = l'effet d'éviction et son effet négatif sur l'investissement peut être atténué par l'entrée de capitaux étrangers attirés par la hausse du taux d'intérêt. La Banque centrale, afin d'assurer la parité des monnaies va accroître la masse monétaire = baisse du taux d'intérêt = compensation de la hausse initiale du taux d'intérêt = il n'y a pas d'effet d'éviction. Dans l'hypothèse d'une économie ouverte, une partie du supplément de revenu généré par la stimulation budgétaire provient des importations. [...]
[...] A quelles limites se heurte aujourd'hui la mise en œuvre d'une politique budgétaire ? Les limites aux conditions nécessaires à l'efficacité potentielle de la politique budgétaire : La stimulation de la demande peut avoir des effets inflationnistes. En effet, si les entreprises ne disposent pas de capacités de productions inemployées, elles ne seront pas en mesure de répondre à l'accroissement de la demande. Les mesures budgétaires doivent être temporaires. Néanmoins, il est difficile de revenir sur une mesure favorablement accueillis par les agents. [...]
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