Nouvelle conduite de la politique monétaire, BCE, FED, politique monétaire européenne, cycle financier, taux d'endettement, inflation, réserves de change, agents économiques
La politique monétaire est un des domaines de recherche les plus actifs, c'est également le domaine où les enseignements de la théorie ont influencé les choix institutionnels. Tous les travaux se concentrent sur la neutralité de la monnaie : la politique monétaire peut-elle agir sur l'activité économique ? Oui s'il existe des rigidités nominales, ce sont elles qui déterminent l'efficacité de la politique monétaire.
[...] On donne plus de liberté aux aut mon pour qu'elles puissent atteindre leurs obj en matière d'inflation (on leur permet de réagir de manière flexible face aux imprévus), mais en contrepartie, on leur impose un objectif dont elles ne peuvent pas dévier. Dans le mandat de la BC (cf. théorie classique) : obj premier = stabilité des prix. Rogoff : le banquier central conservateur. A la tête de la BC il faut nommer un dirigeant connu pour ses positions favorables à la stabilité des prix. Il a une aversion à l'inflation supérieure à l'aversion sociale. [...]
[...] Cet arbitrage possible entre inflation et chômage donne un nouveau rôle à la pol monétaire. On a une monnaie qui n'est plus neutre car elle influence l'inflation, mais l'inflation influence le chômage. Monnaie inflation chômage Sphère réelle - sphère monétaire On a donc une relation entre inflation et marché du travail ; le réel et le monétaire. En 1962, samuleson conclut que les pol monét et de crédit offrent de vastes possibilités pour stimuler, stabiliser ou ralentir une économie moderne. [...]
[...] Autres problèmes : - Aléa moral (si on sait que les BC peuvent être amenées à soutenir les px d'actifs, peut amener les agents à prendre plus de risques, bqs savent que leurs pertes seront limitées.) - Complexifie l'action monétaire : on complexifie l'objectif, on ne va plus savoir ce qu'elle fait : moins de transparence et pb de conflits d'objectifs. Conséquences : les BC utilisent les px d'actifs comme indicateurs avancés de leur objectif final, à un horizon de MT. Utilisation prudente. Principe de séparation : - Conjoncture : pol monétaire : inflation - Structure : pol prudentielle C. Quelle efficacité ? [...]
[...] o Il est corrélé à l'objectif final : l'inflation anticipée est bien un indicateur avancé de l'inflation future. ← Annonce publique d'une cible d'inflation chiffrée à MT. Dans 2000's, généralisation à toutes les BC : inflation à mais proche de (pour éviter spirales) : FED annonce une cible d'inflation. Comme on est dans une situation d'incertitude, on ne fixe pas un objectif trop ferme. Les avantages : - La BC s'engage et doit rendre des comptes. Aspect crédibilité, je permets au public de suivre les actions. - Donne une information claire, facilement compréhensible pour le public. [...]
[...] Exemple : si la fonction objectif des aut comprend deux objectifs, elle arbitre entre les deux et est incitée à tromper les agents. Moins on laisse la BC faire ce qu'elle veut, moins elle pourra dévier de son objectif d'inflation. Recentrage sur un seul objf. Les agents ont des anticipations rationnelles : ils connaissent l'incitation des aut à les tromper. Ils ne vont pas croire les annonces de la BC et maintenir leurs anticipations d'inflation. Se crée un « biais inflationniste ». Par rapport à ce qu'annonce la BC, les agents créent une inflation supplémentaire par leurs anticipations. [...]
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