Économie politique, économie, microéconomie, macroéconomie, Marshall
La microéconomie étudie le comportement du consommateur, d'une firme, de l'Etat, d'un individu. Micro signifiant petit, on étudie une unité individuelle. Les origines remontent à Jevons et Marshall. Les questions abordées sont les suivantes : comment et pourquoi ces unités prennent telle ou telle décision économique ? Quel est le fonctionnement des marchés, lieu de confrontation entre les unités ? Quelle est la réaction des marchés aux politiques publiques et aux conditions économiques générales ?
[...] Il y a deux types d'hypothèses : - définition des conditions d'application de la théorie ; - spécification du comportement des agents. Schumpeter disait que Ricardo avait une analyse très abstraite et qu'il étudier toute la réalité à partir de quelques hypothèses. Les hypothèses peuvent-elles être réalistes ? Thèse de Milton Friedman : une théorie ne doit pas être jugée en priorité sur ses hypothèses mais sur ses conséquences prévisionnelles. Par exemple, un agent maximisant une fonction objectif. Cette théorie a été contestée car on ne peut juger une théorie d'après ses prédictions. [...]
[...] Ex post, l'épargne est forcément égale à l'investissement puisque tout investissement est financé par l'épargne. En revanche, ex ante il peut très bien y avoir un accroissement de l'investissement sans que l'épargne augmente. On peut penser que l'analyse dynamique est préférable mais plus complexe. Deux situations justifient une analyse statique : - si les délais d'ajustement des marchés sont courts ; - si on s'intéresse uniquement aux effets à long terme et non à son cheminement. Économie positive et économie normative. [...]
[...] On étudie alors la causalité, phénomène plus important : il y a corrélation si A cause les modifications de A engendrent nécessairement une variation de B. Si A est corrélé à ce n'est pas toujours le cas. Il faut donc distingue corrélation et causalité : l'existence d'une corrélation ne prouve pas l'existence d'une causalité, elle prouve tout au plus leur interdépendance car l'interdépendance peut être due à une cause tierce. En 1973, on voit apparaitre une situation nouvelle : la stagflation, c'est-à-dire la réunion de l'inflation et du chômage. L'un cause-t-il l'autre ? [...]
[...] Les relations entre les variables. La variable Y dépend de avec Y=f(X). Le signe = traduit l'idée de dépendance. Equations techniques : Q = avec Q = production, K = stock de capital, L = nombre de travailleurs. Équations de comportement : C = avec C = consommation globale des ménages, Y = revenu (income), A = patrimoine (assets). Le signe = peut traduire une condition d'équilibre : Équilibre d'un marché (microéconomique) : QS = QD avec QS = quantité offerte, QD = quantité demandée. [...]
[...] Il existe aussi des corrélations simples : la formation n'engendre pas une productivité supérieure, les individus les plus compétents restent plus longtemps dans le système scolaire, les entreprises offrent des salaires plus élevés aux travailleurs les plus compétents La relation salaire féminin/nombre d'enfants : il y a l'existence d'une corrélation entre les femmes en activité au salaire élevé et le nombre d'enfants. Elles ont généralement peu d'enfants. L'explication d'une telle relation n'est pas claire : il y a une causalité (salaire par nombre d'enfants, nombre d'enfants par salaire) mais pas de corrélation sans causalité. Les modèles. Qu'est ce qu'un modèle ? Un modèle est une représentation schématique de l'économie. [...]
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