Introduction à l'économie politique, John Meynard Keynes, besoins, biens, rareté, méthode de production, état d'insatisfaction, catégorie des biens économiques, bien matériel, bien immatériel, bien durable, bien non durable, bien d'investissement, bien de consommation, bien prive, bien public, bien divisible, bien indivisible, bien public pur, science économique, travail, capital, ressource naturelle, mercantilisme, physiocratie, François Quesnay, Adam Smith, courant classique, Malthus, courant néoclassique, William Stanley, Jevons Carl Menger, Léon Walras, courant keynésien, courant monétariste, Milton Friedman
Les sociétés humaines doivent de tout temps trouver des réponses à certaines questions essentielles, notamment quels biens produire et selon quelle quantité, quelle méthode de production faut-il utiliser et comment les biens sont-ils répartis entre les membres de la communauté ? Ces questions expriment des problèmes qui constituent l'objet d'une science spécifique : la science économique ou l'économie politique.
Elle peut se définir comme la science qui étudie la manière dont les hommes vivant en société affectent leurs ressources rares à la production des biens et services et la manière dont ils répartissent ces biens et services entre eux et entre différentes utilisations immédiates et futures. Les notions de biens, de besoins et de rareté sont des notions essentielles à l'économie politique.
[...] Le courant monétariste Le chef de file de ce courant est Milton Friedman. Son ouvrage fondamental sorti en 1979 s'appelle « L'histoire monétaire des États-Unis ». Il a créé l'école de Chicago pour contrer la politique budgétaire préconisée par Keynes. Il la considère comme inefficace et néfaste. Les monétaristes pensent que la masse monétaire est la variable stratégique pour stabiliser l'économie. L'État devrait veiller à ce que la création monétaire ne soit ni excessive (risque d'inflation) ni insuffisante (risque de récession). [...]
[...] Les grands courants de la pensée économique Le mercantilisme (1450-1750) Le mercantilisme de l'italien Mercanti est un courant qui considère que la richesse des nations est liée à la possession d'une grande abondance des métaux précieux tels que l'or et l'argent. Cette doctrine a émergé dans le contexte des grandes découvertes qui élargissent l'horizon du monde. Par exemple (la découverte de l'Amérique). Il a pris trois principales formes : Le mercantilisme métallisé ou primitif pratiqué par l'Espagne et le Portugal. Le mercantilisme industriel pratiqué par les Français. Le mercantilisme commercial et financier pratiqué par les Hollandais et les Anglais. La physiocratie (1750-1775) Elle est la doctrine économique dominante pendant un quart de siècle. [...]
[...] Keynes est un contemporain de la grande crise de 1929. Il s'évertua à apporter des moyens de compréhension de cette crise, mais aussi des moyens d'action contre cette crise. La conception classique et néoclassique fut critiquée par Keynes, il considérait que cette crise en elle-même est une infirmation de leurs thèses. Elle aurait, pour origine, une insuffisance de la demande effective ; la demande effective est la demande anticipée de biens par les producteurs. Son insuffisance entraîne une baisse de l'investissement et une récession même, l'intervention de l'État devient alors indispensable pour augmenter la demande et relancer l'économie. [...]
[...] La science économique et la rareté La rareté des ressources oblige les hommes à faire des choix sous forme de décisions économiques. Choisir d'engager des ressources dans la production d'un bien revient à satisfaire un autre bien. C'est pour cela que la science économique est aussi analysée comme une science des choix. L'économiste doit énoncer des règles, des normes d'administration et de gestion à l'intention des agents économiques. Le concept de courbe de continuité a été introduit dans la science économique. [...]
[...] Il publia en 1798 Essais sur le principe de la population qui est une recherche sur les causes de la grande misère qui sévissait à la fin du 18[e] siècle en Angleterre. Il fut le constat suivant que la population, livrée à elle-même, croit en progression géométrique alors que les ressources de subsistance croient en progression arithmétique. Il trouve un écart grandissant entre la croissance exponentielle de la population et la croissance linéaire des ressources de subsistance. Un écart, selon Malthus, est source de misère. Il recommandait ainsi, la réduction du nombre de mariages et des naissances. [...]
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