interventionnisme, croissant, Etat, système économique, dépenses publiques, fiscalité, prélèvements
École de la régulation: courant théorique qui oppose des périodes de temps dominées chacune par un mode de régulation particulier; c'est-à-dire un mode de reproduction et de fonctionnement susceptible de se modifier dans le temps.
Régulation: processus dynamique d'adaptation de la production et de la demande sociale, conjonction d'ajustements économiques associés à une configuration donnée de rapports sociaux, de formes institutionnelles et de structures.
[...] 4.De nos jours, l'Etat prélève un très grand nombre d'impôts: Impôts portant sur les revenus des agents: - L'impôt sur les sociétés taxe les bénéfices réalisés par les sociétés de capitaux. Les sociétés de personnes ou les entreprises individuelles sont taxées au titre de l'impôt sur le revenu. Afin que les actionnaires ne soient pas doublement taxés (au titre de l'ISF et l'IRPP), un avoir fiscal a été instauré. Il est reçu par les actionnaires sous forme de réduction d'impôt. [...]
[...] Pour les monopole naturels les investissements sont tellement coûteux que l'état préfère directement les prendre en charge plutôt que d'y appliquer une réglementation stricte. chemins de fer, gaz, transports . ) Des monopoles peuvent être crée par la loi au profit de l'état tabac, alcool, poudres . ) ou il peut considérer qu'il s'agit de mission de service public à remplir. Les économistes libéraux critiquent cet État producteur: pour eux, il suffit d'éliminer les barrière à l'entrée sur les marchés pour combattre la formation de monopole Marchés contestables. [...]
[...] Sont des avantages ou des inconvénients, mais il semble donc légitime que l'état intervienne pour les prendre en compte. Par ex selon Pigou: il doit faire payer des taxes aux pollueurs. 4.L'état est le garant de la continuité des services publics et de l'existence d'une politique de recherche. L'intervention publique peut être justifiée par la notion de service public (au nom des intérêts industriels nationaux par ex.) Léon Blum en 1936 jette les base du CNRS (centre national de la recherche scientifique) afin de pallier aux investissements trop lourds pour une rentabilité aléatoire. III. [...]
[...] Quel que soit le pays concerné, la maîtrise des dépenses publiques semble difficile car la demande des biens collectifs et de protection sociale ne cesse de croître, la dégradation de la conjoncture entraîne un accroissement du poids relatif des services publiques, leur faible productivité ne permet pas la baisse de leur coûts, enfin le service de L'état (intérêts et capital à rembourser chaque année) à partir d'un certain seuil suit une dynamique cumulative 'État doit alors emprunter). 2.les effets de déplacement montrent que la fiscalité repose sur des bases psychologiques Les effets de déplacements ont été analysés pas A.T. Peacock et J. Wiseman. [...]
[...] Caillaux estime que la fiscalité de 1789 est insuffisante et que celle de Napoléon est injuste: il propose un nouvel impôt basé sur les revenus du travail faisant payé davantage les riches que les pauvres,d'abord contesté par les radicaux et la droite, il sera mis en place en 1914 pour financer l'effort de guerre et confère depuis sa légitimité à la fiscalité L'analyse d'un impôt se fait à partir de l'étude de son assiette, de son taux, de son rendement et de son recouvrement VI. L'assiette d'un impôt représente la matière imposable. VII. Le taux de l'impôt est le pourcentage qui est prélevé de l'assiette. A ne pas confondre: Le taux global de l'impôt qui est le montant total de l'impôt payé par les contribuables divisé par le montant total du revenu ou patrimoine soumis à l'impôt et le taux marginal de l'impôt qui est le taux portant sur telle ou telle tranche de l'assiette (dont le maximum en France est de 54%). VIII. [...]
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