La France économique de l’entre-deux Guerres, la crise de 1929, échec des politiques libérales, alternance politique et économique, front populaire
Avant la Première Guerre mondiale, la France apparaît comme un pays économiquement prospère. La richesse est constituée à la fois de biens matériels, mais elle est aussi financière avec un stock d'or important, stabilité du franc et un secteur bancaire florissant. La fortune nationale a quasiment triplé entre le Second Empire et 1914. Croissance de la production soutenue entre 96 et 14 : entre 1,6 et 1,8% par an. En 1913 le revenu industriel dépasse le revenu agricole, l'agriculture est un des points un peu noirs de l'économie française, avec un morcellement des exploitations, et surtout une agriculture française protégée par les tarifs Méline et qui n'est donc pas incitée à la modernisation.
[...] Cette politique de rigueur permet de contrer la spéculation contre le franc dans la mesure où elle permet de rééquilibrer le budget, ce faisant on limite les besoins de financement extérieur, et donc l'endettement du pays par lk'extérieur, on soutient la valeur de la monnaie. a. Le cartel des gauches (radicaux + SFIO) : 1924-1926 Majorité politique relativement fragile : coalition entre les radicaux et les socialistes ; d'un point de vue extérieur, le président du conseil Herriot cherche plutôt l'apaisement, accepte le plan Dawes, qui prévoit le versement par l'Allemagne d'indemnités progressives, mais Herriot n'obtient la conditionnalité du remboursement de la dette de la France, vis à vis des EU et du RU, au versement allemand. Les Eu et l'angleterre refusent cette condition. [...]
[...] Dualisme de l'économie française qui explique cette situation : la France n'est rentrée dans la seconde Révolution industrielle que partiellement. Avant la Première Guerre mondiale, la France apparaît comme un pays économiquement prospère. La richesse est constituée à la fois de biens matériels, mais elle est aussi financière avec un stock d'or important, stabilité du franc et un secteur bancaire florissant. La fortune nationale a quasiment triplé entre le Second Empire et 1914. Croissance de la production soutenue entre 96 et 14 : entre 1,6 et par an. [...]
[...] La banque de France soutient dans 1 1er temps la politique du gvt en lui accordant des avances, mais en avril 1925, la banque de France oblige le gvt à révéler qu'il a dépassé le montant d'avances maximal, ce qui génère une forte instabilité gouvernementale qui conduit en juillet 26 à une panique financière et un effondrement du franc. En 22 = 60fr, en 26 s'échange contre 240 fr. face à cette instabilité importante le cartel des gauches est renversé, et Poincaré est rappelé au gvt. b. [...]
[...] La stabilisation du Franc est obtenue à partir de 1926 valeur stable. Les mesures prises par Poincaré et la confiance en sa politique permettent un afflux de capitaux internationaux vers Paris, voire même une spéculation à la hausse sur le franc. L'étalon or est officiellement restauré le 25 juin 1928, mais contrairement à l'angleterre, il est restauré à 1/5 de la valeur or du franc germinal, on l'appelle le franc à quatre sous très forteme,nt d évalué par rapport à sa parité d'avant guerre. [...]
[...] A l'extérieur ; les débouchés ne sont pas importants ; les colonies constituent des débouchés garantis, ce qui n'incite pas les entreprises à augmenter leur compétitivité et à trouver de nouveaux débouchés . Manque de dynamisme de la société dans son ensemble. La prospérité ne concerne qu'une partie de la pop. Ce dualisme est aussi social, le système méritocratique de la IIIe rép trouve ses limites dans la mesure où les effectifs de l'enseignement supérieur sont relativement faibles, le baccalauréat restant réservé à une élite. [...]
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