L'intervention étatique par rapport à l'activité économique est un phénomène de tous les temps. L'économie devient politique. En 1615 déjà, Louis XIII fut encouragé à collaborer avec le marchand et le banquier pour la gloire et la richesse du royaume. Au 18e siècle, les libéraux vont plutôt préconiser le « laisser faire » et l'instauration d'un ordre naturel pour pourvoir aux intérêts du plus grand nombre.
La nécessité de l'industrialisation, les mutations des structures sociales et la grande crise des années trente ont amené l'État à intervenir plus dans la société civile. Après la Seconde Guerre mondiale, les économies des pays occidentaux sont devenues mixtes : elles associent la puissance publique et la régulation issue des mécanismes spontanés du marché (...)
[...] Ex: Suède et Danemark = près de France = 43,9% en 2002. Le budget de L'État réunit les PO et les dépenses publiques : Les prélèvements fiscaux assurent le financement de L'État et des administrations centrales : l'IR es créé par une loi de 1914 sous l'impulsion du ministre radical Joseph Caillaux. Il frappe l'ensemble des revenus d'un foyer fiscal. C'est un impôt progressif : son taux évolue en fonction du revenu imposable. Au fil des années divers abattements ont été mis en place et un système de quotient familial tient compte des charges de familles. [...]
[...] Dans une 2e phase les salariés intègrent les hausses de prix et les comparent à leur salaire. L'intégration des effets de l'inflation dans leurs stratégies économiques relève des anticipations adaptatives. Au final le chômage est revenu à son niveau antérieur et les prix ont augmenté. Pour Friedman, chef de file de l'Ecole de Chicago, seraient vouées à l'échec. les effets pervers de l'interventionnisme étatique : Le principal effet pervers sera une augmentation de la pression fiscale. Les libéraux préconisent donc un impôt modéré. Ils s'en remettent au marché pour la régulation de l'activité économique. [...]
[...] L'État est donc dépensier pour améliorer le revenu de certains citoyens : allocations chômage, vieillesse, minima sociaux . Dans cette perspective d'économie mixte l'État remplit de nouvelles missions: Dans la Théorie de la finance publique, Richard Abel Musgrave présente 3 fonctions de L'État : la fonction d'affectation : elle est relative au budget de l État, c'est la définition du niveau et la structure des prélèvements obligatoires et les dépenses publiques. Elle prend en compte les missions traditionnelles (justice, police, défense) et le financement des biens collectifs : éducation, santé publique. [...]
[...] bref pour réduire les inégalités il faudrait que l'État ait toutes les cartes en main. Il faudrait même que le gouvernement dispose de tous les éléments susceptibles d'affecter le bonheur de chacun . l'Ecole du Public Choice : la remise en cause radicale de l'interventionnisme Les théoriciens de cette école montrent que l'État n'est pas forcement le représentant de l'intérêt général : En effet les administrations publiques sont animées par des personnes poursuivant des stratégies individuelles. Jusque là l'État était épargné par l'analyse critique, mais le Public choice étudie la nature et l'élaboration des décisions du point de vue micro-économique. [...]
[...] Il engage une politique de réorganisation de l'économie et de relance contraire aux idées libérales, le New Deal. En Allemagne, victoire du national-socialisme et reprise en main de l'économie: relance de la demande par des commandes publiques, aménagements fiscaux pour l'investissement et nationalisations ou créations d'entreprises publiques (VW). En France, le gouvernement de Léon Blum donne satisfaction aux forces de travail en votant les grandes lois sociales de 1936 semaines de congés payés, semaines de 40h) ainsi qu'un relèvement des salaires des 7 à 15% (accords de Matignon). [...]
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