Depuis une cinquantaine d'années, les termes de politique budgétaire et de politique monétaire sont de plus en plus employés. Ils reviennent, tel un leitmotiv, dès qu'une économie nécessite une aide exogène.
La politique budgétaire est le nom donné à la politique économique menée par un gouvernement lorsque celui-ci modifie le budget de l'Etat afin d'obtenir des impacts sur l'économie du pays. Le but d'une telle politique est idéalement d'augmenter la croissance ou d'atteindre des objectifs sociaux (plein-emploi…). Elle est l'élément principal des gouvernements souhaitant mettre en place une politique conjoncturelle.
La politique monétaire est l'action d'une autorité monétaire, généralement la Banque Centrale, qui agit sur l'offre ou la demande de monnaie afin d'atteindre son objectif : la double stabilité monétaire. On parle en effet de stabilité interne : éviter aussi bien l'inflation que la dépression, et de stabilité externe : stabiliser les taux de change. Cette double stabilité n'est pas une fin en soi mais un moyen d'atteindre les mêmes objectifs que la politique budgétaire : la croissance, le plein-emploi… La politique monétaire est considérée comme structurelle, ne devant pas dépendre de la conjoncture.
Dans l'histoire économique, les politiques structurelles de Milton Friedman ont succédé aux politiques conjoncturelles de John Meynard Keynes.
Ces politiques, budgétaire et monétaire, répondent-elles aux problèmes du monde économique contemporain et comment y parviennent-elles ?
[...] Ainsi, et malgré une certaine efficacité à divers moments dans le temps, les politiques monétaires et budgétaires ont montré une certaine limite dans le monde économique contemporain. L'ouverture des économies a en grande partie changé la donne et les Etats doivent tenir compte des décisions de leurs partenaires et concurrents pour déterminer leur politique économique. Aujourd'hui la politique monétaire et la politique budgétaire coexistent et forment ce qu'on appelle la Policy mix Elle correspond à un savant dosage de politique monétaire et budgétaire afin de limiter l'inflation tout en favorisant la croissance. [...]
[...] - Par la création monétaire : par l'inflation, la dette publique se restreint. Mais depuis une vingtaine d'années l'inflation reste faible en Europe. De plus, une politique de relance par la demande peut aujourd'hui avoir des effets exportés. En effet si la relance de la demande porte sur des produits importés, alors l'effet de relance sera exporté et ressenti chez nos principaux exportateurs. C'est le cas aujourd'hui en France où une relance de la demande n'aurait que de faibles effets sur l'économie française. [...]
[...] C'est à ce risque que nous faisons face aujourd'hui. Pour comprendre d'où vient ce risque il faut remonter en 2001. Suite aux attentats du 11 septembre et à la bulle spéculative des années 2000, la Banque Fédérale Américaine dirigée alors par Allan Greenspan pratique une cheap money Policy : elle baisse ses taux d'intérêt. D'autres facteurs ont contribué à cette crise : - Aux Etats-Unis, les intérêts des prêts hypothécaires sont déductibles d'impôts : cela incite les propriétaires à s'endetter. [...]
[...] Faut-il laisser l'économie s'autoréguler ? Inventer de nouvelles formes de politiques économiques ? [...]
[...] La politique monétaire influence le monde contemporain par le biais de son action sur la quantité de monnaie. En effet, la monnaie centrale représente la quantité de monnaie émise par la Banque Centrale ainsi que les comptes des banques secondaires auprès de cette même banque. Avant 1972, le système était un système d'endettement, peu intéressant à étudier car il ne correspond en rien au système actuel. En 1972 est créé le marché monétaire en banque : les banquiers se prêtent entre eux, alors qu'auparavant c'est la Banque Centrale qui prêtait aux banques de second rang. [...]
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