Politiques économiques, économie française, politiques conjoncturelles, politiques de relance, désinflation, politique monétaire, Union monétaire
Les économies nationales se sont fortement internationalisées durant les 50 dernières années. Il faut cependant rappeler que le degré d'internationalisation des économies était déjà élevé avant le 1ère GM. L'entre deux guerre constitue donc une période à typique durant laquelle les taux d'ouverture des économies se sont réduis, notamment en raison de la crise des années 30, de la montée des protectionnismes.
Le commerce international croit plus vite que le PIB sauf durant l'entre deux guerres. ie. les économies s'ouvrent. La forte croissance du PIB durant les 30 Glorieuses. La période la plus spectaculaire est de 1990 à 2000 où la différence entre les deux est la plus grande → l'ouverture est la plus prononcée. Il y a un taux d'ouverture plus grand dans les pays de petites et moyennes tailles que dans les pays de grandes tailles. Ceci dit il y a des spécificités nationales ex. l'Allemagne est plus ouverte car elle est spécialisée dans l'exportation.
Mais comparaison, n'est pas raison. Il existe beaucoup de différences entre la période l'avant 1914 et la période d'après la 2sd GM, en particulier le nombre de pays concernés, importance de la finance internationale, l'importance des services, la mondialisation de l'information...
[...] C'est une question politique et sociale. La France monétaire a navigué entre dirigisme et libéralisme, entre priorité à la croissance interne et rôle international du Franc. On mettra en évidence les raisons qui ont poussé la France à entrer définitivement dans le rang en 1983 en montrant en rappelant que ce retour à l'orthodoxie monétaire a été accompagné d'un engagement fort sur les questions européennes. Ce choix de politique économique de désinflation, du franc fort, ont été des choix européens, pour rester dans l'Europe I L'incontournable politique de désinflation A. [...]
[...] Cette contrainte externe était d'autant plus forte que l'ensemble des pays européens, menaient depuis 1978, des politiques restrictives. Ce déphasage conjoncturel amplifia le déficit extérieur français. Ces effets sont d'autant plus problématiques que France participe au SME, dans le cadre de cet accord, elle doit assurer la stabilité du cours de sa monnaie, vis-à-vis du taux de change des autres monnaies européennes. Elle ne pouvait pas laisser sa monnaie se déprécier pour résorber son déficit extérieur, sauf à quitter le SME avec des risques importants sur le plan économique et sur le plan politique (remise en cause de la participation européenne, faire de la France, un pays à risque parce qu'elle dévalue sa monnaie) C'est à l'époque en 1983 de l'épisode dite des visiteurs du soir : groupe de conseillers qui viennent éclairer Mitterrand. [...]
[...] Dimension interne La question des liens entre monnaie et économie est une question ancienne. Depuis le XIVème siècle, un débat récurent oppose ceux considérant que la politique monétaire de l'essor économique et ceux considérant que la politique monétaire doit garantir la stabilité et uniquement la stabilité des prix. Ce débat marque aussi les relations entre l'Etat et la banque centrale tout au long du XXème siècle. Ce qui pensent que la monnaie n'a une influence que sur les prix : on trouve les libéraux : les classiques du XIXème siècle, les néoclassiques de l'entre deux guerres, les monétaristes : avec Milton Friedman. [...]
[...] En France la relance de 1981-1982 produit les mêmes effets, relèvement des bas salaires, augmentation des prestations sociales. Cette politique avait pour but d'une part de respecter les engagements pris par les socialistes, d'autre part de rompre avec la montée du chômage en France. On est en 1981 à contre en 1974. Mais avec l'ouverture croissante de l'économie française, la relance par la demande de l'économie ne profite plus uniquement aux producteurs nationaux mais aussi aux producteurs étrangers un taux de chômage qui ne baisse pas et un déficit commercial qui se creuse dangereusement. [...]
[...] Les effets des grandes transformations sur la conduite des politiques économiques 1.Ouverture et politiques économiques Les économies nationales se sont fortement internationalisées durant les 50 dernières années. Il faut cependant rappeler que le degré d'internationalisation des économies était déjà élevé avant le 1ère GM. L'entre deux guerre constitue donc une période à typique durant laquelle les taux d'ouverture des économies se sont réduis, notamment en raison de la crise des années 30, de la montée des protectionnismes. Le commerce international croit plus vite que le PIB sauf durant l'entre deux guerres. [...]
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