Démocratie libérale, la politique, économie politique, gouvernement, pouvoir, Foucault, pouvoir du libéralisme, politique économique
Foucault s'intéresse au libéralisme, de manière économique. L'économie, pour lui, c'est la politique des libéraux et des démocraties libérales. Il a été professeur aux Collèges de France et a également écrit de nombreux ouvrages.
Il va commencer à poser les problèmes, sur le plan du gouvernement, à partir de cette analyse faite sur le libéralisme. Foucault a une fascination productive sur le pouvoir, que cela soit le pouvoir des mots, le pouvoir psychiatrique.
[...] L'économie politique selon Michel Foucault L'économie au point de vue de Foucault : Foucault s'intéresse au libéralisme, de manière économique. L'économie, pour lui, c'est la politique des libéraux et des démocraties libérales. Il a été professeur aux Collèges de France et a également écrit de nombreux ouvrages. Il va commencer à poser les problèmes, sur le plan du gouvernement, à partir de cette analyse faite sur le libéralisme. Foucault a une fascination productive sur le pouvoir que ça soit le pouvoir des mots, le pouvoir psychiatrique. [...]
[...] On se rend compte que ce n'est pas parce qu'on veut que cet ensemble fasse quelque chose, qu'il le fait. L'exercice de la souveraineté devient compliqué. Foucault va dire qu'avec les libéraux, le pouvoir ne consiste pas à imposer sa volonté à quelqu'un, qu'à conduire la conduite des autres. Toute la subtilité des théories politiques, libérales est de se dire comment on amène les gens à faire ce qu'on veut qu'il fasse sans trop les contraindre. Les industries du Web font la même chose avec, par exemple, les Captchas. [...]
[...] Ce qui importe au pouvoir libéral est que statistiquement, on finit par obtenir les effets désirés même si on ne comprend pas bien ce qu'ils se passent, ce que le gouvernement désire et même si la plupart d'entre nous ne vont pas se conduire comme il était prévu que l'on se conduise. Nos sociétés sont des descendants du pouvoir mélangés à d'autres pouvoirs et disciplines. En mettant en œuvre les désirs de ses individus et en les rendant possible, on les gouverne. Avec l'économie comportementale, il est d'autant plus facile de nous contrôler. De plus, ce contrôle est facile à mettre en place et ne coûte pas grand-chose. [...]
[...] Le fantasme du pouvoir disciplinaire est de façonner les individus pour les rendre conforme à l'idée de ce qu'on fait d'un bon sujet. Un bon sujet est quelqu'un qui se lève tôt, qui épargne, qui se comporte bien etc. Le pouvoir libéral dit qu'essayer de façonner les gens fonctionne peu. Foucault exemplifie bien là-dessus avec la disette. Le problème à l'époque est que les économistes se rendent comptent que les causes de ces disettes sont particulières. En effet, comme les récoltes sont mauvaises, certains vont spéculer sur les grains en anticipant sur les prochains mois. [...]
[...] Ils vont donc pouvoir importer des grains et les spéculateurs vont être dans l'obligation de vendre pour ne pas perdre de l'argent. Un autre point est le fait que la figure qu'on va essayer de manipuler est celle de l'homoeconomicus. C'est une figure fabriquée par des économistes qui dit que les humains vont en permanence agir pour maximiser leurs intérêts économiques. Cette figure à été énormément critiquée par des sociologues, des psys qui ont opposé à cette figure que nous ne sommes pas tous des homoeconomus en pratique. En partie, parce que d'autres sentiments comme l'amour nous animent. [...]
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