Économie politique, microéconomie, macroéconomie, consommation, épargne, ménages, lois de Engel, théorie du comportement du consommateur, nouvelle théorie du consommateur, théorie néoclassique, Keynes, analyse keynésienne, facteurs de production, unités de production, équilibre sur le marché, liberté des prix, concurrence, monopole, protectionnisme, OMC, GATT, politiques de concurrence, lois antitrust, politiques économiques, économie de l'offre, lutte contre l'inflation
On peut regarder la vie économique sous 3 aspects différents étroitement liés les uns aux autres : production, revenus et dépenses. La production de biens et de services se fait avant tout dans les entreprises, mais peut aussi se faire dans les administrations, elle entraîne automatiquement la distribution de revenus puisqu'ils viennent tous directement ou indirectement de la production. C'est la même chose en micro comme en macro. Pour une entreprise, après avoir payé les consommations intermédiaires, on obtient une valeur ajoutée qui est distribuée ensuite à tous les producteurs d'abord au facteur travail et donc la production d'une entreprise entraîne un revenu. Il y a aussi les apporteurs de capitaux qui font fonctionner l'entreprise qui reçoivent une rémunération qui est le taux d'intérêt. L'argent qui reste, le profit, le bénéfice va à l'entrepreneur et dès qu'on a affaire à une société, le profit est distribué au détenteur du capital social ou aux actionnaires.
[...] Il y a une autre difficulté qui vient du fait qu'il n'y a non pas un mais 2 prix du travail. En effet, du côté de l'entreprise, le coût du travail est le salaire net que va recevoir le salarié, les cotisations sociales salariales et patronales et donc l'entreprise est évidemment sensible non pas au salaire net mais à l'ensemble du cout salarial. Au niveau français, en moyenne, quand un salarié touche 100 de salaire net, l'entreprise débourse environ 180. [...]
[...] Il y a aussi le secteur bancaire et financier. On achève la nationalisation de la Banque de France et on nationalise 4 grandes banques : la Société générale, le Crédit Lyonnais, le CNEP et la BNCI qui ont fusionné en BNP. Ces banques représentent les 2/3 de l'activité bancaire. De plus, sont nationalisées les grandes compagnies d'assurance. Le cas de Renault est particulier. Sa nationalisation s'explique du fait de l'attitude des dirigeants de Renault pendant la guerre qui ont été accusés, à juste titre, de collaboration. [...]
[...] Nous sommes le premier pays d'Europe a avoir connu un recul de la natalité. En 1800, on tombe à 32/1000 puis à 27/1000 en 1850 et enfin à 21,6/1000 en 1900. Ainsi, la natalité a diminué de moitié de 1750 à 1900. Pour les années de paix, vers 1938, on atteint le taux le plus bas de 14/1000. Le phénomène nouveau qui va impacter la vie économique est le fameux baby boom c'est-à-dire un renouveau de la natalité. Ainsi, en 1946, on retrouve un taux de 21/1000. [...]
[...] Elle domine jusqu'à la plus grande crise du capitalisme, la grande dépression de 1929. Les néoclassiques donnent la même explication : l'Etat est trop intervenu pour bloquer les prix, son poids est trop lourd en impôts et il faudrait libéraliser l'économiser pour répondre à la crise. Ces réformes structurelles demandent du temps et la crise de 29 est exceptionnelle avec un taux de chômage de 33% aux USA ainsi qu'une baisse considérable de la production. L'impatience est grande et c'est là qu'apparaît un courant nouveau conduit par un économiste anglais du nom de Keynes qui va apporter une explication radicalement différente en terme de macroéconomie et le coeur de son explication c'est que toutes les difficultés économiques viennent de la demande globale soit de son insuffisance qui entraine la dépression soit son excès ce qui conduit à l'inflation. [...]
[...] Ce facteur a donc freiné la population active. Depuis quelques années, avec la retraite repoussée à 62 ans, ce taux d'activité des hommes ré-augmente. Concernant les femmes, pour celles de moins de 25 ans, elles ont plus d'années d'études et donc elles arrivent plus tardivement sur le marché du travail. Durant les Trente Glorieuses, elles quittaient plutôt le marché du travail même si actuellement c'est nuancé. L'élément majeur qui a bouleversé le taux de population active se situe au niveau des femmes entre 25 ans et 55 ans. [...]
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