La politique économique est née en 1936 avec Keynes, son objectif essentiel était la suppression du chômage. Les préceptes néo-classiques enseignent que c'est la baisse du salaire réel qui permet de maintenir le plein emploi.
Keynes oppose deux arguments :
- La demande de travail des entreprises dépend de la demande effective ou demande anticipée (et non pas du salaire réel), c'est-à-dire celle qui détermine leurs décisions d'investissement.
- Pour Keynes la baisse des salaires déprime la consommation et donc va inciter les entreprises à revoir à la baisse leur plan d'investissement.
Pour lutter contre le chômage, Keynes préconise que l'Etat, et/ou les autorités monétaires interviennent dans l'économie, par des mesures budgétaires et monétaires que l'on peut résumer comme suit (dans une conception keynésienne sans anticipation): une politique monétaire expansive, c'est-à-dire un accroissement de l'offre de monnaie. Elle a pour conséquence une baisse du taux d'intérêt et donc une hausse de l'investissement donc de la demande, donc de la production (croissance) et donc de l'emploi. Parallèlement à ces actions monétaires, une politique budgétaire expansive (augmentation des dépenses publiques ou bien baisse des impôts) va soutenir la demande privée (la consommation des ménages et l'investissement des entreprises).
Pour lutter contre l'inflation, l'Etat peut décider d'augmenter les impôts ou bien de réduire ses dépenses, de façon à créer un excédent budgétaire. Les plans de stabilisation due à Raymond Barre à partir de 1976, qui ont contribué à la lutte contre l'inflation et à obtenir en France un équilibre budgétaire et à soutenir la valeur de la monnaie, le franc.
Le revenu d'équilibre peut être un revenu de sous emploi (chômage) ou un revenu de suremploi (inflation). On parle du dilemme inflation-chômage. Dans ce modèle il ne peut pas y avoir du chômage et de l'inflation.
[...] Les déficits français. Le déficit entraine des sorties nettes de devises vers le non-étranger, il y a donc une forte demande de devise contre des francs. Le franc tend à se déprécier. Pour éviter la dépréciation, la banque de France intervient et achète des francs contre les devises. Mais cela suppose que la banque de France dispose de réserves de change suffisantes. Les réserves de changes accumulées dans les années excédentaires, mais la banque centrale ne peut pas supporter un déficit chronique de sa balance des paiements. [...]
[...] Les réserves obligatoires. Toute banque est obligée de détenir dans son compte auprès de la banque centrale, une réserve obligatoire qui représente en fait un certain pourcentage de tous les dépôts en liquide effectués dans cette banque. Cela se traduit par un taux de réserve obligatoire. Si une banque centrale veut encourager la création monétaire, elle baisse le taux de ses prélèvements obligatoires. Bibliographie indicative Économie politique Jurion, Bernard / De Boeck Université / 1996 L'économie mondiale entre le libre-échange et le protectionnisme Phan, Duc-Loi / Éd. [...]
[...] Se faisant les taux d'intérêt seront poussés à la hausse. Remarque : Les tensions inflationnistes peuvent être réduites si l'offre s'adapte rapidement à ce surcroit de demandes provoqué par la politique gouvernementale. Ce sera le cas, si le pays dispose d'un appareil productif (avec des équipements modernes) qui peut être la conséquence d'une politique structurelle, longue basée sur l'offre (par exemple la politique de désinflation compétitive) (investissement moderne, flexibilité du marché du travail, concurrence entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas, allégement administratif et réformes profondes du système financier. [...]
[...] Ce qui induit une disparition de la prime de risque. Il en résulte que les taux d'intérêt mécaniquement baissent et pour la dette publique. - La spéculation contre une grosse monnaie comme l'euro est évidemment beaucoup plus difficile que contre une petite monnaie - Le taux d'intérêt de l'Europe est celui qui est jugé approprié par la BCE et non pas par un quelconque pays de l'union. Il en résulte que la quantité de monnaie qui circule est suffisamment importante pour que la politique monétaire européenne influence le niveau des taux d'intérêt mondiaux. [...]
[...] Remettre le contrôle des changes aux frontières. Ceci constitue un retour en arrière. c. Fixer les taux de change On décide de reprendre le projet d'unification monétaire. Le président de la commission Delors J. propose une stratégie pour unifier les monnaies européennes. En 1989, pour mettre en place le système le projet stipule la nécessité préalable des convergences économiques ; ainsi qu'un projet par phase économique (dates butoirs). Le traité de Maastricht signé en déc ; il comprend une description de la nouvelle institution qui sera en charge de la monnaie unique : c'est la banque centrale européenne (BCE). [...]
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