L'étude de la croissance chez les néo-classiques et la nouvelle littérature de la croissance endogène sont synonymes de l'étude du développement. C'est pour cette raison que l'on a coutume de résumer le développement par l'indicateur de PIB/tête. Or l'appréciation du développement d'un pays ne doit pas se résumer à son seul PIB/tête. Il faut tenir compte d'autres aspects liés au bien être et aux conditions de vie tel que le niveau de l'espérance de vie et le taux d'alphabétisation. L'Arabie Saoudite ou l'Afrique du Sud, bien que bien classés en termes de leur PNB/habitant, sont respectivement au 68ème et 94ème rang mondial en terme de leur Indicateur de Développement humain (IDH) qui tient compte à la fois du PIB par habitant et des deux indicateurs économiques cités plus haut décrivant les conditions de vie (...)
[...] Se traduit par une privatisation accrue des grandes entreprises nationalisées. Une politique d'ouverture en fonction des avantages comparés comme dans les pays des 4 dragons, afin de permettre une meilleure réallocation mondiale des ressources et une exportation qui tire la TFP vers le haut (par des effets d'apprentissage par les exportations et d'économies d'échelles réalisées en agrandissant le marché) Ainsi, ces trois idées servent une seule politique: rétablir les équilibres extérieurs et ceux de la balance du budget. Comment procéder? [...]
[...] Section La dernière stratégie: vers un retour de l'Etat et une conception plus large du développement Les années 1990 ont marqué un échec de consensus de Washington qui s'est d'abord manifesté par des indices d'ordre conjoncturel puis par des symptômes d'ordre structurel. Ainsi, l'ajustement structurel ne remplissait plus ni sa tâche de stabilisateur de la dette et retour aux équilibre ni son rôle de relance de la croissance durable de long terme. Sur le plan conjoncturel: Début 1990, l'ancrage au dollar des différentes devises des pays d'Amérique latine a surévalué leur monnaie réduisant la performance de ces PVD à l'exportation et creusant les déficits. [...]
[...] Mais d'autres faits n'ont pas été encourageants: La croissance de la demande de travail a été très faible dans les secteurs manufacturier Le chômage était toujours persistent. (Singer, 1970) La croissance de la PTF a été faible entre 1950-1960 (Madisson : pour 18 pays en moyenne (resp ) en incluant (resp. en excluant) Taiwan) La planification n'a pas alloué les ressources efficacement (cas extrêmes, l'URSS) Persistence des inégalités au sein des PVD et entre ces derniers et les pays riches. Crises de la balance des paiement dans certains pays en développement (taux d'importation élevé de bien d'équipement). [...]
[...] Le capital humain et le transfert de capital humain comme condition nécessaire de la croissance et le développement négligé. Dans les années 1970 on s'est alors demandé s'il y avait une alternative aux politiques SI. Section La deuxième stratégie: Politique d'Ajustement structurel Début des années 1970, observation que 4 dragons (Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong et Singapour) ont eu des taux de croissances record (près de dans les années 50-60, accompagnés de taux d'exportation très élevés. Egalement, fin des années 1970 et début 1980, crise de la dette. [...]
[...] Ces trois points vont être fortement ressentie dans les théories expliquant le sous développement. Les explications au sous-développement - Dans les années 50, les économistes étaient concernés par la croissance des inégalités entre le Nord et le Sud et de la persistance du sous développement dans les pays du Sud. Une des causes avancées à cette inégalité: L'insuffisance de l'industrialisation au Sud. Quatre explications à l'insuffisance de l'industrialisation ou au sous développement sont généralement avancés : La division internationale du travail se fait au détriment du Sud. [...]
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