Dissertation traitant de la politique économique dans la zone euro. L'Union Economique et Monétaire (L'UEM) s'appuie sur trois éléments distincts : la monnaie unique, une politique monétaire unique (mise en oeuvre par le Système Européen des Banques Centrales, le SEBC et la BCE), et une coordination des politiques économiques et budgétaires des États Membres. La coordination est prévue dans le Traité de Maastricht, ratifié en 1992. Les composantes de la coordination comprennent le Pacte de Stabilité et de Croissance, les initiatives en matière de réformes structurelles et l'adoption annuelle d'un document de base synthétisant les Grandes Orientations de la Politique Économique. Dès 1998 lors du Sommet de Luxembourg, la Commission propose d'agir sur deux leviers pour favoriser la croissance et l'emploi : les politiques économiques et les réformes structurelles.
[...] Le cas de la politique de la concurrence - Consommateur au centre de l'évaluation des opérations de concentration ou d'abus de position dominante - Trois objectifs principaux : le démantèlement des monopoles et l'ouverture des marchés nationaux à la concurrence, la lutte contre les aides publiques accordées aux entreprises nationales et la prise en compte de la notion de service d'intérêt général. III) Inertie de la politique économique - Politique budgétaire à peu près neutre depuis 1997 activisme budgétaire Etats-Unis, Royaume-Uni. Sur le plan budgétaire, les erreurs sont manifestes, analyse Jean Pisani Ferry. On a fait de la relance en période de boom et une politique à peu près neutre en période de ralentissement, alors qu'on aurait dû faire l'inverse. [...]
[...] La coordination monétaire - La Banque Centrale Européenne (BCE) décide d'une politique axée sur la stabilité des prix (situation où la croissance de l'indice harmonisé des prix à la consommation de la zone euro ne dépasse pas 2 - Contrainte de choisir entre stabilité des changes et autonomie, l'UEM a choisi la stabilité ( trois critères pour mesurer viabilité d'un système monétaire : le degré de rigueur des règles de change, le degré de mobilité des capitaux, et le degré d'autonomie des politiques monétaires. I.3. Les politiques de stabilisation : politique monétaire et policy mix - La BCE a pour mission d'adopter une politique monétaire active afin de maintenir la stabilité des prix. Les taux à court terme seront modifiés en fonction de l'inflation anticipée ( problème : comment tenir compte du fait que les effets de la politique monétaire n'ont pas nécessairement le même degré d'efficacité sur les économies des États membres ? [...]
[...] La coordination est prévue dans le Traité de Maastricht, ratifié en 1992. Les composantes de la coordination comprennent le Pacte de Stabilité et de Croissance, les initiatives en matière de réformes structurelles et l'adoption annuelle d'un document de base synthétisant les Grandes Orientations de la Politique Économique. Dès 1998 lors du Sommet de Luxembourg, la Commission propose d'agir sur deux leviers pour favoriser la croissance et l'emploi : les politiques économiques et les réformes structurelles. Le dosage de policy mix doit reposer sur trois volets : - la politique monétaire sous l'unique responsabilité de la BCE dont l'objectif premier est la stabilité des prix ; - des politiques budgétaires restrictives dites d'assainissement des finances publiques considérées comme indispensables à l'obtention d'une croissance durable et non inflationniste et d'un niveau élevé d'emploi ; - des politiques de modération salariale compatible avec la stabilité des prix Les réformes structurelles visent à améliorer le fonctionnement des marchés de produits et de services et des marchés du travail en renforçant la concurrence par des efforts de déréglementation et, pour garantir une réduction sensible et durable du chômage en supprimant les obstacles économiques à la croissance et en améliorant la flexibilité des économies ce qui réduit le rôle des politiques économiques traditionnelles. [...]
[...] Il s'agit ici des marchés des biens, des services et des capitaux (processus de Cardiff) II.1. Le rôle des Grandes Orientations de Politique Économique - GOPE : base de la coordination des politiques économiques. L'objectif des Grandes Orientations est de promouvoir les politiques qui visent à augmenter le potentiel de croissance économique et l'emploi dans un contexte non inflationniste. - Ces recommandations, générales ou spécifiques par pays, portent sur trois plans : la politique budgétaire, les réformes du fonctionnement du marché du travail, et l'adaptation des marchés des biens, des services et des capitaux. [...]
[...] Ce que lui reprochent surtout ses détracteurs, c'est de ne pas s'être souciée de l'appréciation de l'euro. Corrigée de l'inflation et par rapport à l'ensemble des partenaires commerciaux de la zone, la monnaie unique s'est appréciée de depuis son point bas de 2000. Avec une conséquence non négligeable sur l'activité, puisqu'on estime qu'une hausse de du taux de change effectif réel coûte un point de croissance à moyen terme. Privée de soutien du côté de la demande intérieure, la croissance de l'Euroland n'a donc pas non plus profité pleinement de la reprise mondiale. [...]
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