croissance économique, équilibre environnemental, croissance inégalitaire, Antoine-Augusin Cournot, économie prédatrice, rapport MEADOWS, croissance démographique, progrès technique, conférence Stockholm, ressource fossile, Malthus, Alfred Marshall, protocole Kyoto
Dans les années 1860, COURNOT est le premier économiste à évoquer des limites écologiques de la croissance en parlant d' « économie prédatrice », c'est-à-dire une économie qui consomme des ressources fossiles sans en assurer le renouvellement.
En 1972, le rapport MEADOWS (club de Rome) « The limits to growth ». Ce rapport développe une vision extrêmement pessimiste sur les questions environnementales et il va proposer une lecture critique de la croissance à 2 échelles :
- 1er plan de critique : critique des effets de la croissance démographique :
Le rapport développe une critique malthusienne et ce déséquilibre va être renforcé par la loi des rendements marginaux décroissants dans l'agriculture.
Cette vision malthusienne est aujourd'hui dépassée : via le progrès technique, dans l'agriculture notamment, ainsi que via la transition démographique.
La croissance va inciter à la mise en culture de nouvelles terres, mais les terres nouvellement mises en culture vont avoir un rendement de plus en plus faible puisque les terres fertiles sont cultivées en premier et ensuite sont cultivées les moins fertiles.
- 2e plan de critique : critique des effets de la croissance économique :
Elle conduit à la raréfaction, l'épuisement des ressources naturelles (et donc une augmentation de leurs prix).
Elle génère des pollutions multiples liées à l'activité économique.
[...] En 2010 à Cancún et en 2011 à Durban, les conférences sont également des échecs. Fin 2012 à Doha, il est décidé de prolonger le protocole de Kyoto, on appelle cela l'acte II du protocole et cette prolongation doit s`étendre de 2013 à 2020. Cependant, le nombre de pays signataires reste limité puisque ces pays se résument aux pays Européens avec l'Australie et la Nouvelle Zélande mais les USA, le Japon, le Canada et la Russie ont refusé d'y participer. Les pays signataires représentent donc seulement 15% des émissions mondiales. [...]
[...] Régime démographique moderne : la croissance redevient très faible. La forte croissance de la population n'est donc qu'un phénomène temporaire. 2[ème] plan de critique : critique des effets de la croissance économique : Elle conduit à la raréfaction, l'épuisement des ressources naturelles (et donc une augmentation de leurs prix). Elle génère des pollutions multiples liées à l'activité économique. En 1972 a eu lieu la conférence Stockholm qui va donner lieu au rapport de WARD et DUBOS (« Nous n'avons qu'une seule terre »). [...]
[...] Croissance et équilibres environnementaux Question de l'objectif de croissance qui guide toutes les politiques économiques. Cette croissance économique serait une condition nécessaire et suffisante pour accroître le bien être de la population. On peut proposer une lecture critique de cet objectif de croissance : Sur le point social avec l'idée que la croissance peut être extrêmement inégalitaire (exemple : développement de la Chine). Sur le point environnemental avec l'idée que la croissance économique lorsqu'elle est très forte peu produire des dommages environnementaux très forts. [...]
[...] Cependant, les émissions mondiales continuent d'augmenter . (en raison des pays émergents). La Chine est le premier émetteur mondial des émissions mondiales), suivie des USA de l'Inde . Toutefois, quand on raisonne en fonction du nombre d'habitant, les plus grands pollueurs restent les pays industrialisés et les pays producteurs de pétrole. Bilan du fonctionnement du protocole : Le protocole a été très long à se mettre en place. Tout d'abord, on a eu des dysfonctionnements sur les marchés de droits à polluer (exemple du marché européen avec trop de permis distribués). [...]
[...] On va alors voir apparaître le concept de croissance verte. Indicateurs de développement durable (Si sujet sur PIB bon indicateur : Plan : Les limites du PIB II) Les indicateurs alternatifs)cf p2 Doc de cours Le PIB est un outil imparfait pour mesurer la situation environnementale. En économie, la nature est considérée comme un stock alors que le PIB est un indicateur servant à mesurer des flux. Une des limites du PIB : On observera une augmentation du PIB lors de l'apparition d'une catastrophe naturelle : cette augmentation est due aux dépenses de reconstruction suite à cette catastrophe appelées dépenses défensives. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture