L'héritage important se traduit par des politiques macroéconomiques. Il y a un sentiment d'échec des politiques économiques après la crise de 1929. La macroéconomie va naître et le keynésianisme va prendre de l'ampleur.
La Banque centrale a 2 fonctions, qui sont :
- la mise en place de politiques monétaires ;
- elle supervise les autres banques.
La Banque centrale européenne s'occupe de la politique monétaire. La Banque centrale française n'a plus cette fonction mais elle supervise toujours les autres banques françaises (...)
[...] La bourse n'est donc plus réservée qu'à une petite partie de la population : on constate une ouverture de la bourse. Elle finance de nouveaux secteurs comme l'automobile ; l'aéronautique ; le commerce ; la distribution ; la communication Les sociétés d'investissements sont en pleine croissance, elles font des placements financiers. En 1929, il y a 750 sociétés d'investissements alors qu'il n'y en avait seulement 40 en 1921. Ces sociétés représentent 1/3 des actifs financiers échangés en 1929. De 1921 à 1929, les cours en bourse ont augmenté de 300% contre une augmentation de 50% de la production industrielle. [...]
[...] Cela ouvre une période de repli national : c'est donc une fermeture des frontières et donc du commerce extérieur. On a donc une chute du commerce extérieur et donc une chute de la demande adressée aux EU. Pas de relance monétaire car : chez Hoover on est dan la vision où la crise doit liquider les mauvaises entreprises. La Banque Centrale ne doit donc pas injecter des liquidités pour sauver le système financier. Selon lui, si les banques ont pris trop de risques elles doivent être sanctionnées par le marché. [...]
[...] On autorise donc les ententes afin de favoriser la relance de l'économie. On diminue la concurrence dans l'industrie mais on veut aussi, sur le marché du travail, diminuer la concurrence avec un renforcement du pouvoir des syndicats, limitation de la durée du travail, introduction d'un salaire minimum. On a donc une politique de limitation de la concurrence. Il y aura une poussée de la syndicalisation aux EU : on passera de 3 millions de syndiqués en 1929 à 10 millions en 1940. [...]
[...] L'idée est donc de pouvoir acheter même si on n'a pas de liquidité. La valeur des garanties va se déprécier avec la crise de 1929. Krach boursier : le 24 octobre 1929, début de la chute c'est-à-dire le début d'une crise boursière/financière. Indice de Dow Jones passe de 469 le 24 octobre à 220 le 15 novembre. Il est donc divisé par 2. La valeur des actions diminuent de 30 milliards de dollar. Il faudra attendre 20 ans, c'est-à-dire dans les années 1950, pour retrouver le niveau d'avant. [...]
[...] La production automobile entre 1929 et 1933 est passée de 4,6 à 1,6 millions : elle est donc divisée par 3. C'est donc une récession brutale. On a donc une chute de 30%/an de la production. Cela n'a donc rien à voir avec les variations actuelles de la production qui varient de à 3%. Il y a donc une baisse de la production, une hausse du chômage dans des proportions très importantes. Entre 1929 et 1933, on est en période déflation. C'est une baisse de 30% de l'indice général des prix. [...]
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