Politique économique, Banque de France, création monétaire, banque centrale, politique monétaire, FMI, or, monnaie métallique, étalon-or, billets, inflation, économie réelle, BCE
On dénombre trois étapes dans la création de la monnaie métallique : la monnaie pesée (lingots), puis comptée et frappée. En 1914 est créé le système de l'étalon-or : l'or circule sous forme de lingots et pièces, acceptés pour payer des transactions. Puis les billets et la monnaie scripturale se répandent et sont également convertibles en or. En 1976 a lieu la démonétisation de l'or au niveau international par le FMI.
La monnaie de papier est créée, les billets, et représente la dématérialisation de la monnaie qui a alors une valeur faciale, pas métallique. Deux écoles existent, celle de la circulation (Grande-Bretagne) qui veut éviter l'émission excessive de billets et les risques d'inflation, et l'école de la banque (France) qui prône la liberté d'émission monétaire en fonction des besoins de l'économie.
[...] Le processus de création monétaire Système banque unique : création monétaire par accroissement simultané de l'actif et du passif. Monnaie crée : inscription au compte du client (passif de la banque) créance du client à l'actif. + Masse monétaire quand il y a plus de crédits nouveaux que de flux de remboursements. Système bancaire diversifié : les banques doivent pouvoir assurer les demandes de retraits, ce qui limite leur création scripturale. Mais la masse monétaire dans l'ensemble augmente : transactions profitent à d'autres banques. [...]
[...] Quelle indépendance pour les Banques Centrales ? Années 1990 : mouvement d'indépendance des BC à l'égard des politiques, débuté en NZ. Bienfaits de l'indépendance des BC : monnaie forte et inflation basse Grande Modération Attaques infondées : les politiques monétaires adoptées pendant le Grande Modération auraient conduit à des emprunts excessifs taux d'intérêts maintenus bas. En Allemagne, pas de bulle immobilière : régulation efficace et bonne supervisation des banques. Leçon de la crise : confier la supervision bancaire aux BC, indépendantes du pouvoir politique. [...]
[...] Canal du crédit direct politique monétaire expansionniste : baisse du taux d'intérêt à court terme, hausse du cours des actions plus de liquidité interbancaire, ce qui profite à la santé des banques et donc à l'économie. Rapports entre la BCE et l'économie réelle Une BCE déconnectée de l'économie réelle BCE, créée en 1998 : siège à Francfort elle est indépendante du pouvoir politique. Système européen des banques centrales (SEBC) : BCE + BC nationales des 28 Etats membres. A l'intérieur de ce système membres de la zone euro. Objectif principal du SEBC : maintenir la stabilité des prix. BCE influencée par la doctrine de l'Allemagne, traumatisée par l'hyperinflation des 1930's. [...]
[...] Règle de Taylor taux d'intérêt de la Fed = taux nominal + niveau d'inflation + chômage. La BCE se rapproche des pratiques de la Fed comme la règle de Taylor : moins doctrinale. Exemple de la crise des subprimes : baisse du taux directeur et injection de liquidités. Défis de la globalisation financière : recherche de crédibilité face aux marchés. Les marchés peuvent sanctionner la politique monétaire. Respecter l'indépendance des BC pour assurer la stabilité du système bancaire et financier. [...]
[...] La BC impose un taux directeur qui influe sur la consommation, l'épargne . La BC joue aussi sur les réserves obligatoires des banques : entre et 2,5%. Action sur les taux de change : contrôle des changes, interventions sur le marché des changes . Objectifs de la politique monétaire Objectifs opérationnels : taux d'intérêt de court terme (EONIA Euro Over Night Index Average). C'est un des taux du marché interbancaire, qui évolue au jour le jour. Objectifs intermédiaires : taux intérêt long terme marché interbancaire crédits entre banques. [...]
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