Marchés financiers, économie, politique, technologie, démocratie, Polanyi, société française, régulation, libéralisme, capitalisme totalitaire, Enzo Traverso, big data, fascisme
D'après Polanyi, l'échange n'est pas naturel, mais provoqué par le marché. Le marché n'est plus intégré dans la société, c'est la société qui y est encastrée. Tous les revenus sont issus d'une vente : la terre, le travail et la monnaie deviennent des marchandises fictives, ce qui entraîne une soumission de la société au marché autorégulateur. Le marché autorégulateur n'est pas naturel, l'Homme n'est pas fait pour vivre dans ce système.
La mauvaise situation économique du XIXe siècle influence la politique, ainsi le chômage et les droits de douane sont la mort du libéralisme, c'est le totalitarisme national socialiste. Polanyi est encore d'actualité : c'est encore la même misère sociale, la même domination d'un petit nombre.
[...] Les startups exploitent la passivité des citoyens : utiliser les outils de communications sur Internet. Les réseaux sociaux (Google) utilisent des données fournies gratuitement et en font une rente. Ces ressources se font au détriment de marchés physiques, alors que le numérique n'a pas encore su provoquer une croissance importante à hauteur de 4 ou 5%. Faut-il avoir peur des technologies ? Raisons d'avoir peur de la technologie Inégalités accrues entre les régions du monde : accès à Internet. Libéralisation des marchés et disparition des structures traditionnelles. [...]
[...] Polanyi est encore d'actualité : même misère sociale, même domination d'un petit nombre. On retrouve le marché autorégulateur et le risque fasciste en Europe. De nos jours, travail, terre et monnaie encastrés dans le marché : culture, santé et éducation risquent d'être également subordonnés au marché, alors qu'ils ne sont pas destinés à la vente. La société ne serait plus celle de l'individu mais celle du consommateur. Le développement des technologies Développement des technologies parallèle au fait que les marchés sont présents partout. [...]
[...] E-organisations (Uber, Blablacar, Airbnb, Amazon) dangereuses pour les firmes traditionnelles. Les technologies s'appuient sur le Big Data et utilisent en input des données peu fiables on concentre les richesses autour d'informations imparfaites : le numérique n'est pas si solide. Raisons de croire en la technologie Existence de technologies mutualisantes : démocratisation de l'éducation . Les problèmes existent en amont (asymétrie d'information). Ce serait dangereux de revenir en arrière, il faut s'adapter : learning by doing. Important de savoir si les technologies sont complémentaires ou substituables au facteur travail. [...]
[...] Disparition d'anciens marchés physiques nouveaux marchés technologiques et virtuels. Apparition de marchés de la pauvreté, de la soumission problèmes moraux : dons d'organe. Technologies : comment produire un bien avec des inputs et un environnement donnés innovations de procédés (incrémentales) améliorent technique de production sans la remplacer : Technologies mutualisantes : vocation à produire en fonction d'études sur les attentes du marché vocation mutualisante : on ne veut pas exclure une catégorie de consommateurs. Technologies de segmentation : depuis les années 2000, car les opportunités de profits ont toutes été épuisées cela a lieu dans l'industrie des services. [...]
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