Conception, croissance économique, pays développés
L'Europe, vieux continent riche et prospère depuis les premières révolutions industrielles, avait jusqu'au début du XXème siècle dominé le monde aux côtés des Etats-Unis. Toutefois la première vague de décollage économique des pays d'Asie du sud est dans les années 1960, puis celui connu par la Chine à l'aube des années 2000, permis par "la remontée des filières" ont affaibli la position prépondérante du berceau du capitalisme. Sur fond de crise économique mondialisée, les Etats apparaissent tous interdépendants et la concurrence internationale pèse dans une propension plus forte qu'au siècle précédent. Les pays dits du nord s'essouflent dans cette course d'expansion économique, en témoignent les taux de croissance faibles (1,6 en moyenne dans l'eurozone, 1,5 aux USA selon les prévisions pour 2012) et s'enlisent dans le chômage et les créances. Les facteurs traditionnels ( capital humain, fixe, et ressources naturelles) de croissance ne semblent plus fonctionner, les leviers que sont la consommation, les exportations et l'investissement apparaissent insuffisants pour relancer les économies.
[...] Réduction de la pauvreté et de l'exclusion Ces cinq objectifs rejoignent ceux que les Etats peuvent entreprendre individuellement, toutefois, l'impact qu'ils peuvent avoir est plus important. On peut voir pour conclure cette partie que l'économie, si elle se veut dynamique et innovante, semble passer par une gouvernance mondiale, idée en vogue aujourd'hui, et suscitant le débat. Conclusion La croissance en berne en ces temps de crise cherche de nouveaux appuis solides. Si le rôle primordial du progrès technique se dégage de toutes les théories de la croissance, ce sont les moyens de le développer qui provoquent les débats. [...]
[...] Les pays dits du nord s'essouflent dans cette course d'expansion économique, en témoignent les taux de croissance faibles en moyenne dans l'eurozone aux USA selon les prévisions pour 2012) et s'enlisent dans le chômage et les créances. Les facteurs traditionnels ( capital humain, fixe, et ressources naturelles) de croissance ne semblent plus fonctionner, les leviers que sont la consommation, les exportations et l'investissement apparaissent insuffisants pour relancer les économies. Quelle conception de la croissance économique est-elle privilégiée, et quelles sont les solutions apportées ou pouvant être mises en oeuvre pour parer à l'enlisement économique des pays développés ? [...]
[...] En effet, une croissance soutenue et durable ne peut passer sans une préservation de son environnement, et peut donc éventuellement prétendre répondre aux exigences de la croissance durable Et ce notamment en favorisant un progrès technique « durable », pouvant sembler utopique actuellement. Cela se fait déjà au travers des différents accords internationaux sur le s développement durable, tels que le protocole de Kyoto, et l'actuelle élaboration de sa continuité, dans la conférence de Durban. Si les budgets des Etats apparaissent parfois insuffisants pour financer la recherche et plus généralement le progrès technique à l'intérieur de leurs frontières, on peut se demander si doter l'Europe d'un véritable budget, comme il en a été question lors de la conférence Eurotémis ne serait pas source de croissance puisqu'il permettrait une réelle marge de manœuvre, facilitant la réalisation des objectifs de l'UE d'ici à 2020, et une meilleure intégration des pays périphériques : 1. [...]
[...] Problème : facteur capital et humain soumis à des rendements décroissants et substituables, donc l'accumulation de capital est inutile. Constats empiriques : Etude : entre 1965 et 1995, sur un échantillon de 88 pays étudiés, seuls 17 ont vu leur croissance augmenter avec une hausse de l'investissement, et un effet d'accélération à court terme n'a eu lieu que dans des cas. Autres études montrent que le progrès technique, considéré par Solow comme un résidu tombé du ciel, temps en fait à expliquer la majeure partie de la croissance (différents chiffres avancés). [...]
[...] En effet, les NPI occupent une place de plus en plus importante dans la croissance mondiale ; selon la Banque mondiale, la part des pays membres de l'OCDE devrait passer sous les 40% avant 2020. On peut dire, en reprenant la théorie des étapes de la croissance que l'ouverture des économies combinée au progrès technique a facilité le « take-off », le décollage de la croissance dans les NPI. Toutefois, ce phénomène peut également être à l'origine d'un accroissement des inégalités, dans des pays sous-développés, ne parvenant pas à démarrer leur croissance, comme le montre l'exemple de la fracture numérique, que l'on peut souvent corréler avec une croissance économique inexistante ; dès lors comment envisager la réduction de ce fossé ? [...]
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