Capitalisme, économie de marché, révolution industrielle, fonctions régaliennes, dépenses publiques, anticapitalisme
Le mot « capitalisme » fut créé au 19e siècle par des socialistes français pour désigner leur système socioéconomique ce qui peut expliquer l'acquisition rapide d'une connotation péjorative (injustice, exploitation). Les libéraux préféraient parler d'« économie de marché ».
C'est au 20e siècle que ce mot devient « respectable » et se dégageant de l'atmosphère polémique.D'après Schumpeter, le capitalisme (qu'il oppose clairement au socialisme) se définit par :
- L'appropriation privée des moyens de production.
- La coordination des décisions à travers les échanges (= le marché).
- L'accumulation des capitaux grâce à des institutions financières (= création de crédit).
[...] C'est une position fort respectable à laquelle on peut seulement adresser deux reproches : Il est injuste de réduire le capitalisme à l'état d'une machine qui produit des biens et services sans aucune éthique. Au contraire, il y a un lien entre capitalisme, liberté et démocratie. Il y a un respect des lois et donc des normes éthiques. La condamnation morale du capitalisme se base sur le fait qu'on recherche un intérêt personnel. De fait, la mise en concurrence d'acheteurs, de vendeurs concourt à un résultat satisfaisant. Enfin, les bonnes intentions ont rarement de bons effets (ex. communisme). Il faut donc distinguer les intentions et les résultats dans toutes les interactions sociales. [...]
[...] Il semblerait qu'on soit passé d'une politique de la demande encourageant la consommation (keynésienne) à une politique de l'offre pour favoriser le dynamisme des entreprises grâce à : Une réduction des impôts (sur le revenu et sur les sociétés). Une baisse des charges sociales sur le travail. Des efforts de formation de la main d'œuvre. Des efforts d'encouragements à l'investissement et à l'innovation. On passe d'une politique de stabilisation conjoncturelle à une politique de croissance, avec un grand effort de formation de capital humain (enseignement supérieur L'Europe est en retard. La difficulté des politiques de stabilisation conjoncturelle résidait dans : Les délais que ces actes exigeait : ex. [...]
[...] On agit dans un contexte de concurrence mondiale et les agents économiques savent comparer. L'idéologie, l'inculture économique et la crainte de la liberté (et du risque) font que l'on continue de concevoir l'Etat comme le protecteur en dernier ressort, un assureur tout risque En outre, l'aspiration à la justice sociale se manifeste trop souvent sous la forme de l'égalitarisme et d'un penchant confirmé pour la redistribution. C'est très insatisfaisant car les effets pervers se font ressentir à long- terme. Si l'on croit à la capacité des gens à s'instruire par l'expérience et l'ouverture d'esprit, une bonne part de l'hostilité au capitalisme devrait faire place à un jugement plus objectif. [...]
[...] La mondialisation financière : On attaque aussi les tendances observables du capitalisme contemporain. En effet, la financiarisation actuelle soumettrait l'économie réelle au diktat de l'argent et introduirait dans les activités économiques un élément d'instabilité immaîtrisable. Avec la mondialisation, des problèmes se créent que les gouvernements ne peuvent réguler : Les flux financiers sont 50 fois plus importants que les transactions de biens et services. Les fonds de placement privés sont supérieurs au total des réserves des banques centrales. Ces réserves représentent volume quotidien des transactions sur le marché des changes. [...]
[...] L'on peut retrouver des traces de capitalisme autour de la Grèce et de l'Empire romain. Naissance et évolution de l'économie médiévale La fin de l'ordre romain : Les invasions barbares (3e-5e siècle) et une fragilité quotidienne des bases socioéconomiques ont disloqué l'Empire romain d'Occident, provoquant ainsi une grande insécurité. Du coup, les populations agraires se sont réfugiées dans des bourgades fortifiées ou au pied d'un château (qui voulaient en échange - souvent une extorsion brutale des prestations en nature). Pour compenser la faiblesse du pouvoir impérial (et assurer la sécurité), des microsociétés autarciques se mettent en place, d'où une contraction sensible des échanges commerciaux. [...]
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