La zone euro est une zone monétaire qui regroupe les pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie unique.
[...] En revanche, cela peut aussi entraîner une augmentation des licenciements et des délocalisations, et donc une hausse du chômage. Conclusion Pour conclure nous pouvons dire que le bilan des politiques économiques menées en zone euro est plutôt négatif, bien que l'absence d'inflation et que le taux d'intérêt soit bas. En effet, nous avons vu que les bénéfices restent moindres, et ne correspondent pas aux attentes de base. Pour palier à ces limites de la policy-mix menée en zone euro, il faudrait peut être réviser le.PSC pour le rendre encore plus souple mais aussi consacrer un budget plus ambitieux. [...]
[...] En macroéconomie, le policy-mix signifie "dosage des différentes politiques" et désigne "l'art" de combiner de manière optimale les principaux moyens d'action de la politique économique : la politique budgétaire et la politique monétaire. Le policy-mix européen est élaboré dans le cadre de l'Union économique et monétaire initiée par le Traité de Maastricht en décembre 1991. Partant du constat de leur interdépendance et des effets croisés de leurs politiques en matière économique, les Etats membres ont choisi de se doter de règles communes en matière monétaire et budgétaire. Nous pouvons donc nous demander quel bilan pouvons-nous tirer du policy-mix mené en zone euro? [...]
[...] la politique de change et la contrainte de l'euro fort Depuis sa création, l'euro a d'abord perdu de sa valeur puis il a fortement dépassé son cours initial. Un euro fort peut avoir un effet positif. En effet, si la confiance dans la monnaie européenne augmente, les capitaux étrangers affluents. Mais la hausse de l'euro face au dollar a des inconvénients. Elle diminue la compétitivité prix des exportations européennes hors de la zone euro. En ce qui concerne le commerce, une monnaie forte pénalise les exportations et, à l'inverse, favorise les importations. Cela entraîne donc mécaniquement une dégradation du solde commercial. [...]
[...] Cependant les règles du pacte et notamment le système de sanction ont été "assouplies", par exemple en période de difficulté, une augmentation du déficit budgétaire peut être toléré. En réalité, le PSC fixe des règles strictes de disciplines budgétaires. Il réduit la flexibilité de la politique budgétaire face à des chocs asymétriques. Cette contrainte des sacrifie ainsi la croissance à la stabilité des prix et des investissements publics. En effet, cette contrainte s'appuie sur l'idée qu'en empruntant pour financer son déficit, L'Etat détourne une partie de l'épargne et prive les entreprises d'un moyen de financement de leur investissement (effet d'éviction). [...]
[...] Parallèlement, le budget néglige les politiques de préparation de l'avenir et d'expression de puissance comme la recherche, l'énergie et l'action extérieure. Ces politiques sont pourtant au cœur des enjeux communautaires du XXI° siècle. C'est pourquoi une réforme du budget communautaire paraît nécessaire. transition Après nous être intéressé aux choix de politiques budgétaires décentralisées mais encadrées par le PSC, nous allons faire le bilan des politiques monétaires et de changes communes. II- Le bilan des politiques monétaires et de change le bilan paradoxal des politiques monétaires La politique monétaire de la zone euro est confiée à la Banque Centrale européenne (BCE) depuis le 1er janvier 1999, date de l'introduction de l'euro comme monnaie unique dans les pays participants pour éviter tout risque de déflation. [...]
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