Concurrence loyale, dissuasion stratégique, contourner les barrières, stratégie des agents, structures industrielles
Jeu concurrentiel = lutte bénéfique => accroissement de l'efficacité du système économique.
Mais la dynamique concurrentielle peut avoir des effets opposés et l'évolution du marché peut créer des situations de « non-marchés ».
La concurrence engendre son contraire et peut s'autodétruire = situation de domination.
Domination = pouvoir substantiel de marché lié à la part de marché et donc à la taille de l'entreprise.
Ex : un vendeur de grande taille fait face à un grand nombre de rivaux de petites tailles qui sont des « Price takers ».
Si cette situation perdure : existence de barrières empêchant l'entrée de nouveaux entrants, ce qui est contre le bien-être collectif, puisque pas de menace donc l'entreprise peut réaliser des surprofits.
La création ou le renforcement des barrières à l'entrée et leur démantèlement ou leur contournement = 2 aspects de la dynamique concurrentielle.
[...] Mais guerre n'est pas une menace crédible car Z aurait gain inférieur à celui obtenu en cas de partage du marché meilleure stratégie de l'entrant est d'entrer. Question de savoir jusqu'à quel point les menaces de Z seront réellement dissuasives et jusqu'à quel point X sera convaincu de la volonté de Z de réagir Tout dépend de l'engagement effectif des acteurs. Jeu avec engagement de Z : selon rentabilité des investissements que l'engagement implique et son impact sur la stratégie de l'entrant potentiel. [...]
[...] Le prix limite augmente avec l'importance des éco d'éch. Limite : hypo particulière = insiders ne s'entendent pas forcément = stratégie intermédiaire avec baisse des prix moins importante Selon l'intuition car on ne sait rien sur les couts des concurrents ni même parfois les siens. Nouvelles approches : informations incomplètes et prédations : une entreprise dominante force les autres à partir en baissant ses prix et ceci est compensé par les gains futurs Prix prédateur Politique agressive (prix inférieur au coût moyen donc guerre de prix) vendre à perte pour éviter l'entrée. [...]
[...] Apports de la théorie des jeux : Barrières à l'entrée résulte de la stratégie de l'entreprise en place. Prise en compte de la concurrence potentielle et des contraintes qu'elle fait peser sur les entreprises d'un secteur. Enrichissement de la démarche en augmentant le nombre de firmes concernées, dimension temporelle des opérations (car calcul de rentab dans le temps), plus grand nombre de variables des joueurs pub avec hypo d'informations incomplètes Profit de monopole par entreprise en place mais menacée par une entrée : Si pas d'entrée : même profit assuré pour entreprise en place et profit nul pour le concurrent. [...]
[...] Mesure des barrières : difficilement mesurables. BAIN : importance des barrières = importance des profits des entreprises par rapport à leur cout moyen minimal. (les barrières sont très hautes si les prix sont supérieurs de 10%). On peut aussi mesurer les barrières par l'importance de quelques type de dépenses (pub dans le CA, K minimum pour entreprendre, degré de protectionnisme ) Pas de critères parfaitement satisfaisant et facilement établissable. Mais on peut en avoir une idée par l'analyse du comportement des agents. [...]
[...] Riposte (guerre de prix). Les deux concurrents essuient des pertes (Pe). Pm > Pd > 0 > Pe La création de capacités excédentaires comme stratégie crédible de dissuasion L'insider préfère ne pas riposter, car solution la moins coûteuse. Le nouvel entrant sait que s'il met son projet à exécution, le meilleur choix pour l'insider est d'accepter le partage du marché entrée. Le problème se situe donc au niveau de la crédibilité de la riposte. Or, si l'insider s'engage dans la création de capacités excédentaires impliquant des coûts irrécupérables si entrée du concurrent, il est obligé de poursuivre une logique de confrontation (si Pe > Pd - S). [...]
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