Dans ce chapitre, nous allons plus voir les politiques menées au sein de l'UE. Les institutions de la politique monétaire sont :
– Le Système Européen de Banques Centrales (SEBC) constitué de la Banque Centrale Européenne (BCE) et des Banques Centrales Nationales (BCN) des pays membres, soit vingt-six Banques Centrales au total.
– L'Eurosystème qui se situe au niveau de l'Union Économique et Monétaire (UEM) et qui est constitué de douze Banques Centrales.
[...] Suivant la logique monétariste (comme celle décrite mais en sens inverse), l'économie va arriver à un niveau de chômage plus élevé, mais il y aura moins d'inflation donc une économie plus compétitive. Cela a pour conséquence une montée massive et irréversible du chômage dans les années 1980 pour la plupart des pays d'Europe. Dans cette lecture monétariste, la politique monétaire ne sert à rien pour lutter contre le chômage. Pourquoi l'inflation est-elle néfaste pour l'économie dans ce cas ? Quelle va être alors l'utilité de la politique monétaire ? Lutter contre l'inflation, même si cela n'a pas d'effet sur le chômage. Chapitre 2. [...]
[...] Sur le graphique, on passe de 1 à 2. Dans un second temps (à long terme), les salariés vont se rendre compte de la hausse des prix et vont demander un salaire réel plus élevé. Le coût du travail augmentant, les entrepreneurs vont faire un ajustement sur l'emploi et le chômage va augmenter jusqu'à son ancien niveau. Sur le graphique, on passe de 2 à 3. Au final, la politique monétaire a eu un effet nul sur le chômage et a augmenté le niveau des prix (inflation). [...]
[...] La critique de la nouvelle macroéconomie classique Après Friedman et la vague monétariste, un autre mouvement plus radical se met en place au début des années 1970 ; c'est celui des anticipations rationnelles, courant dit de la nouvelle macroéconomie classique avec les auteurs Lucas, Wallace, et Sargent. Leur logique est la même que celle de Friedman, sauf que selon eux les anticipations sont rationnelles (et non plus adaptatives). Les individus anticipent immédiatement la hausse des prix, et donc l'illusion monétaire disparaît même à court terme. Les entrepreneurs ne sont plus les seuls à voir l'inflation ; tous les individus s'en rendent compte. Les salariés négocient donc immédiatement une hausse du salaire compensatoire. [...]
[...] Plus l'indépendance de la Banque Centrale est forte, et donc sa crédibilité est importante, et plus 24 Économies et politiques européennes l'inflation est basse. Cet argument est uniquement une constatation statistique (il ne s'appuie pas sur une théorie). Les moyens du critère d'indépendance Qu'est-ce qui fait que la BCE est indépendante ? L'article 108 du traité de l'UE pose le principe essentiel de l'indépendance de la BCE : il est spécifié qu'aucune instruction ne doit venir de l'extérieur. Les garanties d'indépendance sont : Des mandats longs des membres du directoire ans) et gouverneurs ans et plus), plus long que les mandats politiques pour éviter toute influence. [...]
[...] La BCE se retrouve donc à maintenir un taux entre 1 et Solution : La BC anglaise apporte en proposant une cible à avec une marge de plus ou moins un point. Ces inconvénients ont plusieurs coûts/conséquences : sur à la crédibilité de la BCE, si on adopte une optique monétariste ; 26 Économies et politiques européennes en termes de croissance et de chômage, si on adopte une optique keynésienne. Le problème est que la BCE est indépendante dans la conduite de la politique monétaire, donc même si tout le monde critique la cible de seul le directoire fixe l'objectif final (ses choix ne sont pas politiquement négociables). [...]
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