Asie Centrale, main basse sur le pétrole, tracé des oléoducs, réserves pétrolières de la Mer Caspienne, Cachemire, espace vital chinois
L'existence du pétrole dans la Mer Caspienne est connue depuis plusieurs siècles. Certains auteurs allant même jusqu'à dire que cette existence est connue depuis le Moyen Âge.
5 états riverains de la mer Caspienne.
Ce pétrole a commencé à être exploité industriellement par les Occidentaux à partir de la 2de moitié du XIXe siècle. En tête les compagnies britanniques. Les champs pétrolifères de Bakou en Azerbaïdjan fournissent 45 % de la production mondiale de pétrole.
Entre 1917 et 1991, les compagnies occidentales n'exploitent évidemment plus rien, des compagnies soviétiques ont pris la place. Dès 1991 les compagnies occidentales reviennent à nouveau à commencer par les compagnies anglo-saxonnes. Ce sont les premiers acteurs internationaux à comprendre l'importance de la région. Avant même l'ouverture d'ambassades, les grandes compagnies américaines vont venir explorer les ressources de la Mer Caspienne.
Les compagnies occidentales détiennent à peu près 60 % des réserves de la zone, les quelque 40 % restant demeurant aux mains des compagnies nationales des états riverains. Ces compagnies qui sont très présentes sur place vont consentir des investissements considérables. On considère à titre d'exemple qu'entre 1991 et 2002 c'est la bagatelle de $ 16mia qui va être investie. Décomposés en : $ 13mia pour l'exploration et la mise en production de nouveaux gisement, et $ 3mia pour la construction d'oléoducs. Le Kazakhstan est le principal bénéficiaire de ces IDE, il en récupère un peu plus de la moitié suivi par l'Azerbaïdjan qui bénéficie d'un peu plus de $4 mio d'investissements étrangers.
[...] Maladie hollandaise : l'élite empoche les revenus du pétrole et les autres n'en profitent pas. Tous les états d'Asie Centrale sont grands producteurs et grands exportateurs d'énergie, ils sont tous en concurrence les uns avec les autres. Le développement de l'attractivité des producteurs d'Asie Centrale est aussi conditionné par la démocratisation des institutions. De plus en plus, les investisseurs s'intéressent au régime politique, à la mise en place d'une économie de marché. Or tous ces pays souffrent de la corruption, pas d'état de droit, les plus grosses transactions ont pris la forme de pots de vin. [...]
[...] Elle se réservait les clients les plus solvables, elle vend le pétrole en devises et l'achète en roubles (plus- value non négligeable). Question fondamentale liée au développement de l'Asie Centrale, la question du tracé des oléoducs est importante également pour tous les états voisins qui sont sur le tracé des oléoducs. Les états bénéficient de retombées économiques importantes. Elles ont trait aux IDE, eux-mêmes liés à la construction de ces oléoducs + voies d'acheminements parallèles. + les taxes de transit portant sur les hydrocarbure, cela permet à ces états de bénéficier d'une influence géostratégique considérable dans la région. [...]
[...] Le Cachemir est le seul point d'affrontement des 3 piliers de l'Asie nucléaire : la Chine, l'Inde et le Pakistan. Suite à la guerre chine-Inde l'inde est affaiblie. Le Pakistan veut tenter d'en profiter. L'Inde va vouloir créer une véritable armée nationale. Fenêtre de vulnérabilité de l'Inde dont les pakistanais vont souhaiter profiter. Les escarmouches se multiplient à l'initiative du Pakistan, souvent à son avantage, le Pakistan déclenche l'opération Gibraltar en août 1965 pour profiter de la faiblesse de l'Inde. [...]
[...] On assiste donc au processus de division de la Mer Caspienne. La Russie d'abord sur la défensive a perdu le combat. Pourquoi, alors qu'elle était soutenue ? au moins 3 raisons. La politique russe dans le Caucase et en Asie Centrale n'a suscité que méfiance et suspicion. Elle a été une politique systématique de déstabilisation. L'Azerbaïdjan entre 1993 et 1995 qui va se manifester par des coups d'état à répétition fomentés par les russes et destinés à faire échouer la collaboration entre les occidentaux et l'Azerbaïdjan. [...]
[...] Les décomptes des ONG : au moins 500 victimes, disparitions, condamnation à mort après procès expéditifs. La Chine passe un accord de partenariat qui couvre de nombreux domaines (énergies, télécom, transport) en 2006 avec l'Ouzbékistan : parallèle avec les évènement de la manifestation de la place Tien An Men. De manière générale, les résultats en matière économique sont tout à fait positifs, multipliés par 4 (d'après stat chinoises). Le Kazakhstan est le partenaire essentiel des chinois pour l'essentiel à cause du pétrole construction d'un oléoduc. [...]
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