Plus de quatre ans après la crise qui a dévasté l'Argentine, le pays retrouve peu à peu espoir et prospérité.
En effet cette crise financière a eu de lourds impacts sur le plan économique, qui se sont également répercutés sur les plans politique et social. Alors que la population nourrissait de nombreux espoirs envers la politique du président Menem, celle-ci fut anéantie en découvrant l'état désastreux de l'économie Argentine. En 2001 des émeutes éclataient dans le centre de Buenos Aires faisant ainsi découvrir au monde la grave crise économique que subissait cet « ancien eldorado ». Le fossé entre le gouvernement et la population s'en est ainsi trouvé amplifié, menaçant l'autorité politique du pays.
Le taux de chômage augmenta considérablement, tout comme le niveau de pauvreté. La situation sociale devint déplorable.
[...] Malgré l'appui de l'ancien président E. Duhalde, N. Kirchner ne jouissait pas d'une grande popularité au début de sa présence à la tête du pays. Pour y remédier, il a pris, dès le début de son investiture à la tête du gouvernement, des décisions majeures montrant ainsi sa ferme intention de faire de l'Argentine un pays sérieux et normal En effet, il a inclu dans son programme politique la restauration de la sécurité afin de remanier une politique sociale jusque là inappropriée à la situation, ainsi que la lutte contre la corruption et l'impunité en remettant en question les lois d'amnistie protégeant les militaires des crimes commis durant la dictature. [...]
[...] Aujourd'hui les dépenses publiques dévolues à l'éducation sont de du PIB ; elle représente du total des dépenses publiques. (cf. annexe 13) 5 Corruption C'est une réalité actuelle qui touche une trop grande partie des pays latino-Américains. Elle détruit la légitimité de la démocratie et des instituions. L'Argentine ne fait pas partie des exceptions, et la population ne cesse de la dénoncer. Transparency International classe l'Argentine, pour l'année 2003, à la 92e place sur les 133 pays que cette organisation internationale étudie. (cf. annexe 14) Transparency International estime à le nombre de fonctionnaires Argentins corrompus. [...]
[...] chronologie en annexe 3). La politique argentine est caractérisée de longue date par d'éphémères présidents et des projets qui ne voient pas le jour. Cela n'a en rien résolu les problèmes auxquels fait face leur pays. Ceci s'explique par une fragilité des institutions politiques notamment des partis politiques. La démocratie a déçu bon nombre d'Argentins avec toutes ces promesses non tenues. Néanmoins si le système laisse à désirer c'est dû pour une large part au comportement des dirigeants du pays qui n'ont pas su jusqu'à présent gérer la crise qu'a subi le pays ces dernières années. [...]
[...] Risques politiques La justice argentine connaît de profonds disfonctionnements. La corruption, le règne de l'impunité et le clientélisme politique sont les principaux maux de la politique du pays. La SA Ducroire identifie les risques politiques de l'Argentine comme étant élevé sur une échelle allant jusqu'à (cf. annexe L'urgence du début du XXI ème siècle fut de réformer la justice nationale et de la débarrasser des juges corrompus qui ont pénétré le système depuis le retour de la démocratie. Il apparaît qu'aucun des principaux partis du pays n'a su maîtriser les problèmes internes. [...]
[...] annexe Ceci revient pour une part au clientélisme de N. Kirchner qui a été gouverneur de la province de Santa Cruz. Cette dernière profite pleinement des avantages sociaux établit par le gouvernement de N. Kirchner. Ce programme contribue donc davantage à faire diminuer les taux d'indigence que les taux de pauvreté Pauvreté La crise a également eu des effets très néfastes sur les taux de pauvreté et d'indigence en Argentine. On remarque que ces deux taux se sont profondément accrus à partir du premier semestre 2002. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture