politiques publiques, biens publics, pensée économique, effet de congestion, bien-être social
Les politiques publiques au regard de l'économie de bien-être et plus précisément encore, quels enseignements tire-t-on de l'histoire de la pensée économique.
Comment passe-t-on de l'individuel au collectif ?
Quels critères allons-nous utiliser pour analyser les politiques publiques ?
Nous allons voir les dépenses publiques, la question de la dette.
[...] Ces hypothèses vont être levées avec l'école du Public Choice avec des auteurs très représentatifs : Buchanan, Downs, Tullock dans les 1960's. A cette école la vient se rajouter l'analyse de la bureaucratie qui avait été initiée par Niskanen dans les 1970's. à On prend dorénavant en compte la divergence des intérêts dans le secteur public et les asymétries d'information. La question des finalités et des objectifs de l'Etat se pose toujours. Une première classification se trouve dans la théorie économique elle-même. [...]
[...] D'après els physiocrates, à partir de la valeur ajoutée issue du produit agricole, les propriétaires de terre agricole peuvent dépenser et créer de nouveaux revenus. Nous sommes dans un Etat qui serait minimal. On laisse la richesse circuler dans l'économie. L'Etat doit garantir cet ordre naturel de suprimer les entraves à la libre circulation de la richesse. Les Classiques à partir du XVIIIe : Adam Smith considérait que la liberté naturelle nécessite des règles de droit et des conditions de sécurité. [...]
[...] La justice sociale ? II- Décisions publiques et économie du bien-être dans l'histoire de la pensée économique Depuis le début du XXème siècle, les dépenses publiques ont connu dans tous les pays un rythme de croissance sans précédent. Cela se traduit par une sur-représentation de la part de ces dépenses dans les agrégats économiques. Dans les pays occidentaux, le pourcentage des dépenses des administrations publiques, de l'Etat central, des collectivités locales, des établissements publics administratifs (impôts) et les organismes de Sécurité Sociale est passé d'environ 10% du PIB au début du XXème siècle à près de 90% du PIB de la France aujourd'hui. [...]
[...] Et cela pose le problème de la finalité de l'action publique à l'économiste. On peut admettre facilement que la maximisation du profit est l‘objectif du producteur privé. Le but poursuivit par la puissance publique est plus ambigu, plus complexe. L'idée est la recherche de l'intérêt général. C'est la recherche de l'intérêt de la collectivité que les élus représentent. Est-ce que l'intérêt général est la somme des intérêts individuels ? Est-ce que se sont les intérêts du plus grand nombre ? [...]
[...] Selon cette classification là, les choix individuels décentralisés ne permettent pas d'atteindre spontanément une situation correspondant à l'intérêt de la collectivité. On a des rigidités dans les processus d'ajustement par les prix. Cela va se traduire par la persistance d'équilibre de sous-emploi. Pour permettre le retour vers le plein emploi des facteurs de production, les keynésiens préconisent d'étendre les prérogatives de l'Etat. Cela va se faire en se substituant aux décisions individuelles par une demande publique. L'Etat est un régulateur exogène. La 3ème classification est l'Etat marxiste. [...]
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